Gangrel [Butterfly/ Sans Clan]

I. Renseignements généraux
± Nom : Inconnu
± Prénom : Maeva
± Surnom : Gangrel
± Âge : 178 ans
± Race : Butterfly
± Clan : Incertain
[±] Rang souhaité : Heu… Zoli papillon ? XD

II. Descriptions
± Description physique :
Avancez donc dans la rue, l’esprit embrouillé par vos pensées habituelles et vous ne remarquerez même pas la chétive Gangrel passer à votre portée. Son joli visage aux traits enfantins est souvent penché vers l’avant, laissant ses cheveux noirs emmêlés chuter en désordre devant son regard troublé. Ses yeux sombres sont l’exemple même de l’innocence et de la jeunesse. Etant la plus jeune de sa race, sa transformation peut paraître inachevée. Ses ailes nettement plus petites que ceux de ses comparses sont d’un noir un brin sinistre peut-être. Elle a conservé ses courbes d’éternelle adolescente, piégée entre la petite fille qu’elle a été et la femme qu’elle ne sera jamais. Sa démarche incertaine paraît souvent trop hésitante, comme si elle craignait de faire un faux pas ou de trébucher. Mais sitôt qu’elle se lance à l’assaut des cieux, cette impression disparaît bien vite.
Elle se couvre souvent d’un grand manteau informe sous lequel ses petites ailes se dissimulent à la perfection. Dessous, elle préfère les tenues légères, ouvertes dans le dos pour son confort, dans des teintes sombres qui ne font qu’accentuer sa peau à la blancheur aussi pure que les premières neiges de l’hiver.

± Description caractérielle :
Il est rare qu’un caractère s’accorde à l’apparence. Pourtant dans le cas de Gangrel, c’est exactement cela. Si calme, si apaisante, elle n’affiche que rarement ses sourires timides. C’est quelqu’un qui n’aime pas la violence quelle que soit sa forme. Douce et tendre, elle préfère encore se prendre des coups plutôt que de riposter. Ses semblables peuvent aisément la considérer comme un fardeau, elle qui se comporte à la manière d’une proie sans défense, préférant la fuite à l’altercation. Honteuse d’être si différente, elle n’ose qu’à peine regarder quelqu’un dans les yeux. Le temps et les conflits constants lui font peu à peu perdre le semblant d’espoir de paix qu’elle tente en vain d’entretenir en elle. Elle paraît souvent profondément troublée ou attristée, la mélancolie étant devenu son lot quotidien. Souvent elle préfère même se terrer dans le silence, de peur qu’en osant dire ce qu’elle ressent, elle fasse du mal à quelqu’un. La constante crainte de se faire agresser l’a rendue quelque peu paranoïaque. Le moindre souffle, le moindre craquement de branche peut la faire sursauter. Il peut arriver qu’on la voit sourire, une lueur d’espoir jovial au fond des yeux, lorsqu’elle s’émerveille d’une simple feuille que le vent emporte ou d’un banal lever de soleil. Mais hélas, ces instants magiques se font de plus en plus rares.

± Histoire :

26 Novembre 2006
23:49 PM
Hôpital Broca PARIS 13e

-Vous en avez un ???
-Oui monsieur, atteint de l'Ataxie de Friedrich ce qui est très rare.
-Très bien, les parents sont prévenus ?
-Oui monsieur tout à été fait selon vos directives.
-Excellent le projet Riah va pouvoir commencer...

Sept bébés furent ainsi achetés à leurs parents, dans le plus grand secret, afin de constituer une avancée technologique considérable dans le domaine de la science... Maeva est l'un d'entre eux...

-Monsieur, Monsieur... nous avons un problème, Maeva est en train de mourir !!!
-Vite il faut intervenir pour le clone et mettre le nourrisson en "attente", nous ne pouvons pas nous permettre une telle perte !
-Très bien monsieur...

Elle fût le premier échec du projet Riah, s'en suivi d'énormes complications pour les autres nourrissons comme si les expériences génétiques de croisement avec d'autres créatures avait créé un lien sensoriel entre eux et la perte de Maeva avait cassé ce lien...
Le projet Riah fût très vite abandonné, les nourrissons mis en "hibernation" et bouclés dans un coffre fort, le projet enfermé dans un tiroir...
Quelques mois plus tard…


-C'est ici, enfin depuis le temps que j'étudie cette magnifique œuvre inachevée je vais pouvoir me mettre au travail.
-Mais voyons, tu sais que c'est un projet impossible, les plus grands scientifiques eux-mêmes n'en ont pas réussi la base!
-Ne t'inquiète pas pour ça, ils m'ont toujours sous-estimé mais maintenant je vais leur montrer que je suis le plus grand savant de ce siècle... Le projet Butterfly sera mon œuvre.
-Tu es complètement fou !!!
-Peut être... Mais toi tu es mort...

C'est ainsi que les nourrissons furent sortis de leur cachot et utilisés de nouveau pour ce projet qui fût une réussite complète, Maeva est les autres furent clonés et associés à l'ADN papillon corrigeant ainsi leurs déficiences neuronales et musculaires.
Et après quelques heures ils étaient devenus des êtres uniques au delà des lois de la science.
Maeva inconsciente de ce qui venait de se passer, était si reconnaissante envers ces scientifiques qu’elle considérait dès lors comme ses "pères". Mais ce sentiment n'était pas partagé par ses frères et sœurs qui se rebellèrent très vite contre leurs créateurs...

Une lutte et une destruction totale des installations et du projet s'en suivi, Maeva était complètement horrifiée de ce qui venait de se dérouler sous ses yeux et les cadavres des scientifiques ne faisait que déstabiliser son esprit déjà si fragile.

Mais les 7 Butterfly's ne pouvaient être séparés et Maeva fût aussitôt emmenée contre son grès par sa famille génétique. Ils montèrent vers les cieux, plus haut, encore plus haut, toujours plus haut quand soudain une dimension altérée se créa et l'union psychique des Butterfly's ouvrit un portail vers un monde inconnu...

Maeva qui s'était évanouie, ouvrit subitement les yeux et observa ses congénères, le regard vide mouillé de larmes qui creusaient ses joues bleutée. Elle s'éloignait, de plus en plus, aspirée par le vortex qui venait d'apparaître, s'abandonnant aux ténèbres qui l'entouraient. Elle ne voulait plus vivre dans un monde si absurde. Elle ferma les yeux, emportée vers ce monde inconnu...
Un siècle et demi plus tard…

Un monde triste et hostile entourait la jeune fille, rocher et sable, sous deux soleils brûlants, vision de désolation, tel était le monde d'Adhénor... Monde maudit, loin de ces scientifiques qui s’étaient occupés d’elle, forcée par ses propres frères et sœurs à fuir cet endroit que, contrairement à elle, ils n’avaient jamais aimé. Partagée entre cette colère qu’elle se refuse à exprimer et son désir de retrouver un environnement dans lequel elle serait à nouveau choyée, dans lequel elle n’aurait pas à craindre qui que ce soit, elle se contente d’errer, se cachant au regard des humains, n’osant que rarement se laisser aller au maigre plaisir de voler dans le ciel. C’était donc pour cet enfers que les autres Butterfly’s avaient inutilement massacré ces pauvres hommes ?
Mais il y avait un espoir… Un faible espoir. Et si ils se réunissaient à nouveau ? Et s’ils ouvraient un autre portail, vers un nouveau monde ? Un endroit où ils pourraient tout recommencer, sans ces humains que ses semblables détestent tant ? Elle avait presque failli croire à ce projet.
Mais…

Cinq ans plus tard…

Quel cauchemar ! Elle y avait cru, tellement cru, et ils s’étaient tous fait piéger. Six mois… Six longs mois enfermés dans un cachot sombre et humide, désagréable et froid. Six mois à rester terrée dans un coin de cette pièce, tremblante de peur, pleurant de souffrance plus morale que physique. Elle allait devenir folle… Elle en était certaine ! Alors elle murmurait encore et toujours, face à l’ange de ces deux murs…

Tout va bien aller… Tout va bien aller… Tout va…

Et puis des sanglots qui la secouaient de toute part. Pauvre Maeva, pauvre Gangrel. Elle se cachait au plus profond de ses propres pensées, là où il n’y a que le ciel à perte de vue pour échapper à ce sinistre endroit. Puis un bruit sourd l’avait fait sursauter. La folie devait l’emporter, elle entendait dans le silence du cachot des choses qui n’existaient pas. Il fallu compter plusieurs minutes pour qu’elle réalise que l’éclat qui l’aveuglait était la lumière d’un couloir sur lequel la porte de son cachot s’était ouverte. Tremblante, elle avança à la manière d’un fantôme. Des cris, encore une fois, des éclats de souvenirs brisés, de corps ensanglantés jonchant le sol. L’histoire se reproduisait-elle ? Affreusement partagée entre l’angoisse de revivre un pareil événement et le bonheur de retrouver la liberté, elle s’était précipitée, suivant l’élan donné par ses semblables et leurs sauveurs.
Enfin la paix, enfin pouvoir souffler, un endroit pour se reposer sans craindre à tout instant d’être attaqué. Un endroit avec une fenêtre pour entrevoir le ciel. Oui, l’espoir renaissait aussi sûrement que les instabilités psychiques s’envolaient. Oui, ils allaient pouvoir tranquillement discuter de l’avenir qu’ils auraient la chance de construire. Mais encore une fois, ce bruit sourd vrilla les tympans de la petite Gangrel qui s’effondra sur le sol, un amas de poussières et de gravas la recouvrant. Elle s’extirpa des décombres, tremblante de terreur, et s’enfuit en courant. Même les cieux finirent par s’opposer aux innocentes pensées de Gangel qui, purement et simplement terrorisée, préféra tout fuir. Elle n’osait qu’à peine et très rarement demander de l’aide. Même si elle n’ose l’avouer, elle aime bien ce qu’il reste de l’EDEN, ce Paradise Lost dont les préceptes sont les plus proches de sa façon de penser. Après tout, il ne lui reste plus aucune possibilité de fuir ce monde, deux des siens sont morts. Et bien qu’elle ne puisse pas dire qu’elle les ait réellement aimés, elle les pleure régulièrement, eux qui faisaient parti de son rêve de liberté.
Et maintenant, que reste-t-il ?



III. Dans la vie courante
± Style de combat :
Gangrel ne sait pas se battre à proprement parler. En revanche, elle se débrouille plutôt bien pour éviter les coups et fuir rapidement. Elle se refuse à user de ses pouvoirs pour faire du mal.

± Relations :
Gangrel n’avouera jamais qu’il lui est possible d’éprouver de la haine. Contre toute attente, elle aime les humains. Après tout, même si certains sont mauvais, d’autres ont fait preuve de bonnes intentions. Elle reste mitigée envers les autres races qu’elle a tendance à craindre. Quant à ses semblables, elle les aime comme on se doit d’aimer sa famille, mais paradoxalement elle les déteste pour leur cruauté et le fait qu’ils lui ont imposé l’ouverture du portail vers Adhénor. Après tout s’ils étaient restés sagement au centre de recherche, jamais leur existence n’aurait été si dure.

± Signes particuliers :
Elle possède une voix extraordinairement douce, un brin envoûtante peut-être, et elle n’hésite pas à s’en servir pour tenter de dissuader les autres de s’attaquer à elle.

Bienvenue ! Ta fiche est validée.
Néanmoins, il faudrait que tu rajoutes la race et le clan de ton personnage [Butterfly/ Sans Clan] entre crochets à la suite du titre de ton topic de prez.
Aussi, veux tu des couleurs dans ton rangs ? Ou une police d'écriture particulière ? Histoire de faire plus zoli.

J'avoue que je suis mitigée quant à la couleur et à la police. J'sicependant une petite préférence pour que ce soit écrit en italique. Et peut-être une couleur pâle? ^^

Le rang te convient ?

Waaaa!!
*Flotte sur son petit nuage*

ça colle très bien avec le caractère petite fille de ce perso!

Merci, Ô grande Déesse des rangs!

Que j'aime ce titre *_*

Bon jeu à toi !