Sérénité Wolf [Hybride/~CdG]

I. Renseignements généraux
± Nom : Wolf
± Prénom : Sérénité
± Surnom : Séni
± Âge : 22 ans (bientôt 23)
± Race : Hybride (Humaine/Hll)
± Clan : Cercle du Graal par sa mère adoptive
[±] Rang souhaité : Plume inique du CdG (sauf si vous trouvez mieux)

II. Descriptions
± Description physique : Grande, fine, élancée... De son adolescence, Sérénity a su garder sa silhouette agréable à l'oeil. Si elle faisait plus que son âge de part sa grande taille, le temps semble l'avoir rattrapée et clarifié les choses. Elle porte fièrement sa vingtaine florissante, désormais jeune femme. Elle a conservé ses beaux cheveux blonds qui faisaient en partie sa fierté, continuant à cacher une partie de son visage à l'aide de sa frange, même si elle les a laissés pousser. Effectivement, elle persiste à cacher son oeil vert (le gauche) préférant exhiber son oeil marron. Son regard n'a rien perdu de son magnétisme, fascinant et perçant toujours autant ceux qui le croisent... Ayant une force physique supérieure à la normale mais ayant prit l'habitude de camoufler la chose, elle a su développer un aspect soit élégant, soit délicat, soit gracieux mais parfaitement trompeur quant à ses capacités de défense.
± Description caractérielle : Sérénité... Porte parfaitement bien son nom. Bien qu'hybride son tempérament est résolument humain... Effectivement elle est plutôt calme et réfléchie, évitant de trop foncer tête baissée dans des situations inextricables qui font parler la poudre. Pourtant son coeur n'est pas tant apaisé que l'on pourrait le penser. Ce qu'elle a vécu y est imprimé au fer rouge et elle ne peut s'empêcher de nourrir certains mauvais sentiments envers les humains et les HLL. Certes cela s'atténue, change avec le temps, mais elle ne sait pas si elle arrivera à les voir "normalement" un jour. Mis à part cela elle sait se montrer à l'écoute de ceux qui viennent la trouver, pesant le pour et le contre et cherchant à aider ceux qui le méritent à ses yeux... Pourtant elle ne se montre pas si facilement abordable, simple question de protection dans le monde dans lequel elle vit...

IIbis. BackGround
± Histoire :

Se référer plus bas...

III. Dans la vie courante
± Style de combat : Hétéroclite, hétérogène et instinctif, elle a apprit dans la rue et de ses propres expériences. Le fait d'avoir Constance comme mère lui a pourtant permi de se discipliner quelque peu... Elle lui a d'ailleurs apprit à se servir d'un arc de manière redoutable
± Relations : Fille adoptive de Constance Wolf. Ses relations avec elle sont assez complexes. Elle lui est infiniment reconnaissante de l'avoir recueillit et de l'avoir adoptée mais semble avoir du mal à supporter d'être un brin trop étouffée... Une belle relation mère-fille en règle en somme!
Pour ce qui est d'Ezel... Difficile sujet à aborder avec elle. La jeune femme éprouve toujours une profonde tendresse pour lui, même si elle a durement comprit qu'une relation à long terme ne pourrait que les brider. Alors elle veille sur lui... Sans qu'il le sache elle surveille qu'il n'aille pas se frotter de trop près aux ennuis. En un sens, peut-être est-ce cette habitude qui lui a apprit à filer les gens, à moins qu'elle ne se soit améliorée grâce à lui? Le fait est qu'elle joue parfois le rôle d'Ange gardien, ne souhaitant pas le voir souffrir plus qu'il ne souffre déjà.
Le reste du monde... Sujet délicat. Elle a été rejetée par les humains et par les HLL. La nouvelle tache qu'elle s'est assignée lui a permis de dépasser cela en somme. Car lorsqu'elle doit écrire elle doit se montrer neutre pour atteindre le but qu'elle recherche. Elle pense qu'il peut y avoir une forme de paix entre certains individus... Comme il s'agit seulement de survie la plupart du temps, transcendant les critères éculés de "bon" ou "mauvais"...
± Signes particuliers : Hormis ses yeux verrons?

IV. En plus
± Créature poursuivie : ~~ [À effacer si vous ne faites pas parti des Tueurs]

IIbis. BackGround
± Histoire :

Il faut bien naître pour mourir

La naissance devrait être un évènement heureux où un couple concrétise son désir le plus cher, l’enfant devrait arriver dans un monde merveilleux plein de chaleur et d’amour… Pourtant il fallait bien une exception à cette règle séculaire et ce fut ce bébé qui ouvrit ses yeux verrons sur le monde qui sera sien. Quelques instants avant sa mère était prise par ses premières contractions au beau milieu d’une ruelle sale, sordide, et lieu des fins de vie. Ce fut sur ce décor que ses yeux se posèrent en silence… En silence oui. Car elle ne poussa pas un cri. Peut-être estimait-elle que les sanglots douloureux de sa mère étaient suffisant à troubler la paix étrange des lieux. Et ce fut son calme et son regard qui apaisèrent sa mère qui puisa sa force en elle. Après tout, le destin semblait l’avoir doté d’un calme qui lui permettrait d’écouter et observer ce monde violent et décadent dans lequel elle grandirait…

Dis Maman, pourquoi...?

L’enfance… L’âge des premières découvertes, des questions, des jeux innocents. Pour un enfant normal dans une ville normale. Pas pour une petite hybride dans les ghettos d’Adhénor. Sa mère et elles étaient des proscrits, des êtres que l’on ne souhaitait pas voir rôder aux alentours de sa maison et que l’on irait pas aider même s’ils étaient mourants à vos pieds. Et Sérénité continuait à garder le silence, observant ce qui l’entourait de son étrange regard qui avait tant de fois suscité le rejet ou la crainte. Désormais elle savait l’origine de ses yeux, de son œil vert en particulier… Son père. Un Hors-la-loi. Mais où était-il, qui était-il exactement, était-il vivant ? Ces questions elle les avait tant de fois posées à sa mère au début… Le mutisme acharné de cette dernière sur ces points n’avait fait que lever d’autres questions. Questions qu’elle ne gardait pour elle, craignant de faire resurgir le voile qui passait dans les yeux bruns de sa mère lorsqu’il était question de son géniteur. Etait-elle le fruit d’un amour défendu ou d’une violence ? Avait-elle été désirée finalement ? Son père savait-elle qu’elle existait et cherchait-il à la voir ? Malgré cela et qu’elle soit « l’enfant du péché », selon les dires de certains, elle garde le sourire et garde ses questions dans sa petite tête blonde préférant garder espoir en un avenir meilleur. Alors elles survivent tant bien que mal dans leur misère et ce monde qui les rejette, mendiant et suppliant parfois, leurs joies venant d’ailleurs…

Voir Venise et mourir…

Elles étaient peut-être rejetées, Sérénité parvenait pourtant à grappiller un petit peu du bonheur auquel chacun aspire. A croire que le destin estimait que cela déjà était trop pour elle. Alors il lui joua un mauvais tour pour sa dixième année, il lui enleva sa seule joie de vivre en ce bas monde : sa mère. Emportée par la maladie, maladie qu’elle était parvenue à cacher à sa fille jusqu’à la fin, souffrant en silence alors qu’une fatigue inhabituelle l’envahissait un peu plus chaque jour. La petite fille souffrit énormément de cette perte et s’en voulut longtemps de ne pas avoir vu ce qui se passait sous ses yeux, de ne pas avoir pu l’aider… Mais le destin estima que ce n’était pas encore assez. Elle regardait le monde en asseyant de garder espoir ? Il allait lui enlever cet espoir, lui montrer le vrai visage du monde dans lequel elle était désormais destinée à survivre seule. Violence, ignorance, cruauté, préjugés, le monde se présenta à elle sous ses atours les plus pervers… Sérénité comprit alors à quel point sa mère avait tout fait pour la protéger des gens et de leur monstruosité. Elle n’eut plus qu’à subir, ne trouvant pas sa place ni chez les humains qui l’ignoraient avec superbe ni par les HLL à qui elle apparaissait comme une hérésie. Elle devint leur souffre douleur, leur « jouet » favori, abhorrant ses yeux verrons qui semblaient leur rejeter en pleine face une vérité qu’ils ne souhaitaient absolument pas entendre… Les humains et eux n’étaient pas si différents. Ils pouvaient enfanter.

Encore un peu, toujours plus loin…

Il pleuvait ce jour là bien qu’elle fut incapable de se souvenir si les premières gouttes étaient déjà tombées lorsqu’ils l’avaient attrapée. Sérénité aurait du sentir venir la chose, cela faisait déjà plusieurs jours qu’elle vivait une tranquillité relative, évitant avec soin les HLL. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et elle le comprit parfaitement lorsqu’elle se retrouva nez à nez avec deux d’entre eux alors que le reste du groupe lui coupait toute retraite. Ils avaient remis la main sur leur « jouet » préféré… Elle perdit rapidement toute notion du temps, essayent d’ignorer les humiliations, la douleur et l’horreur de la situation. Comme d’habitude : subir, serrer les dents et espérer qu’on verra la prochaine aube ou sa 18° année. Alors allongée sur le sol, elle goûtait la fraîcheur de l’eau sur son corps meurtri, se demandant sérieusement ce qui la poussait à continuer tout de même et se laissant partir doucement. Pourtant, même à demi-morte, elle n’eut pas à finir ses jours dans cette ruelle sordide, elle survécut. Tout simplement parce que quelqu’un se tenait debout, bravant la nuit et la pluie, parce que ce quelqu’un l’avait trouvée, parce que ce quelqu’un s’était penché sur elle et avait décidé qu’elle ne mourait pas ici…
« Tout va bien, je te ramène chez moi. »
Ce quelqu’un, c’était Constance Wolf…

Nouvelle vie… Nouveau regard ?

C’est durant sa convalescence qu’elle apprit à mieux connaître la femme qui l’avait recueillit et arrachée aux griffes de sa misérable existence. Wolf… Bien sur le nom ne lui était pas inconnu, il se murmurait des choses dans le ghetto. On avait peur, on craignait ce nom autant que ce qu’il signifiait… Les tueurs. Et pourtant c’était ce commandant que les gens disaient sans cœur qui lui avait sauvé la vie. C'était elle aussi qui lui avait donné son nouveau nom: Sérénité... Sérénité découvrait un nouvel environnement qui l’éprouvait. Certes elle haïssait les HLL, et ses nouveaux amis ne la contredisaient pas, mais ses sentiments envers les humains n’en étaient pas moins ambigus après ce qu’elle avait vécu. Mais là n’était pas le seul problème… Le miroir lui rappelait chaque jour qu’elle était une hybride, que le sang des HLL coulait dans ses veines et étant donné son nouveau milieu de vie, cet œil vert pouvait tout autant signer son possible arrêt de mort. Et puis… Constance… Sérénité ne voulait pas la décevoir et elle ne savait absolument pas comment la femme pourrait réagir. Elle la faisait à nouveau sourire, sensation que son visage avait oubliée en 7 années d’enfer. Sa mère adoptive lui apprit énormément, notamment pour le perfectionnement de ses (maigres) techniques de combat mais aussi sur le tir à l’arc, où elle excella rapidement. La pureté de cette arme et du sifflement de la flèche, la possibilité qu’elle donnait de se faire observateur distant…
Mais toujours elle craignait pour son secret. Secret qui alourdissait son cœur et la forçait à masquer son regard en partie et dissimuler ses force…

Retour aux sources ?

Peut-être avait-elle réussi à haïr les HLL aussi sûrement qu’une authentique tueuse mais ces derniers n’avaient pas oublié ce qu’elle était. Et surtout ce qu’elle était devenue. La fille adoptive de Constance… La personne à abattre à leurs yeux. Sérénité était devenue une cible de choix pour faire plier le commandant des tueurs. Et une nuit de pleine lune la jeune fille disparut, enlevée par un commando HLL… Et elle disparut durant 2 longues semaines. Dont elle ne conserva aucuns souvenirs malgré ses incessants efforts. Elle ne conserva que deux choses de ce séjour plutôt involontaire : la sensation de moins haïr les HLL et des cauchemars récurrents. Cauchemars… Ils n’ont ce nom que parce qu’elle ne parvient pas à les comprendre. Il s’agit de deux yeux d’un vert émeraude la fixant d’un regard bienveillant, contrairement à ce qu’elle était habituée.
Elle ne sut jamais comment Constance parvint à la retrouver et à la libérer. Mais son mode de vie vint à énormément changer. Désormais surveillée comme du lait sur le feu, elle avait nettement moins de libertés. Bien que chargée d’aider sa mère, le terrain lui était dorénavant interdit. Mais d’un autre coté son coté belligérant s’est grandement calmé, ne trouvant plus tous ces massacres nécessaires.

Un cœur torturé…

Ce changement d’optique fut la cause de nombreuses disputes avec Constance. Pourtant elle n’en éprouvait pas moins de la tendresse pour elle. Mais ses ailes coupées et ses avis évoluant, elle commença à étouffer sérieusement au sein des tueurs. Elle redoublait d’initiatives pour s’enfuir discrètement du QG où elle était cantonnée afin de pour respirer quelque peu. Bien entendu elle ne laissa pas sa mère adoptive, elle cherchait juste à se procurer un peu d’indépendance et prouver qu’elle n’était pas un sushi en sucre. Ce fut ainsi qu’elle fit la connaissance d’un conservateur de musée… Ezel Verian. Hybride lui aussi. Membre de l’Eden. Peut-être vit-elle en lui un reflet opposé à ce qu’elle était mais elle tomba sous le charme malgré toutes les difficultés que cela était destiné à occasionner. En somme, non seulement ils étaient les symboles vivants d’une alliance entre deux « êtres » que tout opposés mais en plus ils appartenaient à deux clans qui ne s’appréciaient pas forcément.

Fallen…

Les attentats… La façon la plus perverse et détournée qu’ont deux camps opposés pour communiquer. Tout en violence, en trahison, fourberie. D’une précision redoutable tout en possédant la beauté du chaos d’une mort violente et inattendue. Ce n’est pas un combat loyal mais un coup sec et cinglant, appuyant son opinion sans retour.
Sérénité avait décidé de revoir un peu sa vie… Ses obsessions, ses cauchemars ne l’avaient jamais quitté, même lorsqu’elle essayait de trouver une sorte de stabilité auprès d’Ezel. Mais cela n’avait pu marcher. Il y avait toujours quelque chose, le grain de sable dans le rouage. Elle s’était donc décidée à assouvir sa part d’ombre, son obsession… Sa quête sur ses origines, sur le propriétaire d’une partie de ses gênes, de sa part d’ombre. Elle se décida donc d’aller à la source même des informations, en dépit du bon sens, elle alla trouver Sïan Spelt… Mentant même à Ezel afin de le protéger. Peut-être est-ce cela qui sonna le glas de leur relation étrange. Manque de confiance ? Tromperie ? Sérénité ne comprit jamais vraiment comment il l’avait prit mais elle assista à sa chute de loin, trop prise dans ses obsessions enfin assouvies…
Et puis ce fut le jour où tout bascula. L’attentat. Le jour où elle perdit sa source… Son chemin vers sa propre liberté. La jeune femme mit un certain temps à digérer cet acte et le sourire de sa mère à l’écran… C’est pour cela qu’elle retourna quelques temps dans le ghetto. Des passages, des apparitions, la recherche d’une réponse à ses propres sentiments. Et un jour elle avait comprit. Elle était née dans un lieu de mort, n’y avait réchappé de peu que pour finir dans un groupe apportant la mort… Sérénité n’avait plus envie d’en être cause ou porteuse, ni inactive. Il existait une autre solution que le sourire de sa mère lui indiquait. Les médias, la communication, les mots.
Trouver les informations, colporter les rumeurs et surtout offrir quelques gouttes de vérité.

Mais alors… ?

Affûter sa plume et en faire une arme aussi redoutable qu’un arc ou des poings. La chose lui plaît, pour l’instant. Elle va de-ci de-là, oeuvrant toujours pour le Cercle pourtant. Parce qu’elle est retournée vivre là-bas ? N’a jamais vu le combat de sa mère ? A autre chose en tête ? Qui sait hormis un Dieu qui a du oublier de mettre son nez dans les affaires d’Adhénor. Mais elle ne renie pas tout de son ancienne vie. Elle garde les bons réflexes, son instinct, ses connaissances… Et ses habitudes. Comme garder un œil bienveillant et protecteur sur ceux qu’elle aime… Même s’il s’agit de conservateur de musée un brin déboussolé !


~~Désolée, pas assez de place sur l'autre post~~

Juste pour dire:
Fini!!

Ca n'attends plus que vos critiques pour améliorer le tout (et encore mieux coller au forum)

Merveileux.
Hop. Validée.
Fais pas de folies, Séni-chérie...

Pas plus que de "normal"^^
promi



(mici)