Lord Gaïa Zahara [Hll / Paradise Lost]

A terminer

I. Renseignements généraux
± Nom : Zahara
± Prénom :Gaïa
± Surnom :Anciennement connue sous le surnom "L'Artiste", on l'appelle désormais plus souvent "La Dame Blanche" ou "La Hire" depuis les derniers bouleversements.
± Âge : 27 ans.
± Race : Hors La Loi Turelim.
± Clan : Paradise Lost, sous le pseudonyme d'Anubis.
[±] Rang souhaité : MagnaRégent du Paradise Lost

II. Descriptions

± Description physique : Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Gaïa ressemble plus à une Zephonim qu'à une Turelim même si certaines caractéristiques propres à sa race ressortent après mûre observation. Du haut de ses 1m90, si on ne peut la qualifier de gigantesque pour une Hors la Loi, on ne peut lui ôter une certaine prestance, un aspect plutôt imposant. Plus sensuelle que belle, Gaïa attire aussi facilement qu'elle met mal à l'aise. Le teint pâle, une longue chevelure argentée (à l'origine noire comme la nuit), elle porte en permanence des lentilles turquoise dissimulant l'éclat nacré de ses prunelles émeraude. Les traits d'une finesse exquise, son corps élancé et bien proportionné affiche des formes plantureuses et apêtissantes qu'elle affiche parfois dans un total manque de pudeur. Elle n’a absolument rien de fragile, de par sa taille, son maintien, son assurance le danger suinte de chaque pore de sa peau de cristal.

Gaïa est une grande excentrique, chaque facette de son être le prouve. Si elle semble avoir abandonné son ancien goût très prononcé pour le cuir, elle apprécie toujours autant les corsets pigeonnants à l'ancienne mode. Il est plus fréquent de la voir vêtue de nos jour à la "Général", à savoir chemise impec, cravate ou foulard nonchalamment noué autour du cou, Haut de Forme, pantalon de cavalier et bottes de militaire le tout endossé d'une queue de pie intimidante. Parfois, un simple costume 3 pièces couvre de sobre élégance ce corps de femme épanoui. Il lui arrive cependant toujours de sortir habillée dans un appareil qui choque souvent les personnes qui la connaissent. Ce que l'on retrouve toujours en tout cas, ce sont des gants. Car Gaïa porte toujours des gants, vieille habitude de scientifique précautionneux ou de dirigeant illuminé qui sait ? Elle a toujours sur elle un étui à cigares de luxe plein accompagné d'un petit briquet en argent, objet apparemment banal mais qu'elle chérit compte tenu de sa provenance : il lui aurait été offert par un vampire membre de l'ADH avec qui elle aurait eu une aventure sulfureuse et corrosive.

Si elle fait penser à un Zephonim à première vue, sa nature de Turelim transpire par l'écrasante impression de violence qui émane d'elle, sa constitution robuste et la rapidité avec laquelle son corps se développe. En effet Gaïa n'a que 27 ans ce qui en fait presque une enfant pour une HLL et donc n'a sans doute pas fini sa croissance. Cependant, son poids lui permet d'être très rapide et d'user de ses griffes sans lui ôter une partie de la force brute inhérente à sa nature.

± Description caractérielle : Gaïa fait partie de ces personnes à l’intelligence si élevée et particulière qu’ils établissent leurs propres codes et ont une vision du monde très personnelle, pour illustrer cela on pourrait dire qu’elle saisira totalement la portée d’un phénomène particulier mais si vous lui demandez de vous expliquer de quoi il s’agit elle formulera les faits d’une manière si étrangement interpretée que vous n’en saisirez pas le sens. Elle traduit toutes les données à sa façon ce qui contribue à la faire passer pour une illuminée surtout lorsqu’elle se met à réfléchir à haute voix : une personne normale dira alors qu’elle baragouine dans un jargon inconnu.

Outre cet aspect, Gaïa a réellement un « problème », elle peut passer du calme le plus reposant à la fureur la plus destructrice, est totalement imprévisible, asociale,a des moments d’absence qui peuvent fortement agacer ses interlocuteurs et peut présenter plusieurs personnalités différentes…Elle est très difficile à cerner et le seul point sur lequel les gens qui la connaissent seront d’accord est celui de son intelligence, elle a une capacité de mémorisation optimale, une rapidité de réflexion ahurissante et même si elle ne s’en donne pas l’air, elle passe beaucoup de temps à s’instruire et enrichir ses connaissances. Bien que d’un caractère instable dans le cadre du travail c’est un élément très rapide et efficace. Dans celui du combat son efficacité est tout aussi redoutable, en bon Turelim elle est émane une violence latente impressionante.

Mise à part ces aspects quelque peu dérangeants elle apprécie énormément la musique classique et les sons mélodieux sont les seuls qui peuvent la ramener au calme lors d’une de ses crises de cruauté, elle est d'ailleurs dotée d'une voix au timbre particulièrement envoûtant. D'après certains sa voix est l'un de ses plus grands outils de persuasion, elle lui permet de fasciner avec aisance un auditoire ce qui explique ses concerts anonymes plus ou moins réguliers à l'Opéra.

Contre toute attente, Gaïa est capable d'aimer, au sens le plus pur, le plus sain, le plus absolu. C'est ainsi qu'il ne serait pas erroné de dire qu'elle fuit le souvenir d'un certain Vampire de l'ADH avec qui elle s'est sentie trop heureuse pendant une certaine période. C'est une grande passionnée et la faiblesse qu'induisit ce sentiment en elle la fit paniquer au point qu'elle s'effaça de la vie d'Ambroise sans même le prévenir. Si on peut dire en toute certitude qu'elle ne l'a pas oublié, elle est partagée entre l'atroce envie de le revoir et celle de s'adonner entièrement à sa mission en s'interdisant ce bien étrange bonheur qui lui fit perdre la tête.

Gaïa est une scientifique qui attribue une très grande importance à la recherche et au savoir, mais depuis les récents changements de son existence, il semble que la cruauté et la violence aient pris une plus grande place en son sein, elle n'hésite jamais à éliminer un élément dérangeant et peut faire preuve dans le cadre de la torture d'un calme effrayant. Peut-être deviendrait t'elle une sorte de monstre. Peut-être pas.

± Histoire : Par une belle nuit abyssale, naquit un joli poupin aux joues roses bien rebondies faisant la taille d’un nourrisson de 4 mois. Elle était si jolie, si pleine de vie, mais pour sa génitrice son existence à elle seule n’était qu’infamie.
Car il n’était point désiré ce pauvre nouveau né… Conçue par une inconsciente dépravée et une âme errante (et égarée) la pauvre petite dès sa naissance en fut maudite.
Dans la crasse et la pauvreté, elle grandit battue, vendue par une mère Turelim qui n’en était plus une ne vivant que dans l’espoir qu’en rentrant elle ne prendrait pas trop de coups, que le prochain client ferait vite, qu'un jour peut-être elle n'aurait plus envie d'assassiner sa mère…
Bien que ne pouvant être considérée comme « normale » la divine enfant ne présentait pas encore les signes de ce que ses futurs collègues qualifieraient bientôt de schizophrénie.
Son apparence n’arrangeait rien au problème, en plus de regretter sa naissance sa mère ne supportait la vue quotidienne de cette enfant trop fine pour une Turelim qui n’avait d’ailleurs plus rien d’enfantin depuis bien longtemps, la vue de cette petite garce qui attirait tous les regards avec sa longue chevelure de jais légèrement bouclée, aux grands yeux d’émeraude constamment écarquillés… Elle était vraiment à croquer cette petite et malgré son jeune âge, elle emplissait déjà sa génitrice d’un poison fort envahissant : la jalousie. Elle avait engendré un parasite à l'aspect Zephonim.
Impuissante, la petite Gaïa commença à ériger les barrières qui ne la quitteraient plus, les remparts d’une imagination qui l’isoleraient de la douleur, de la souffrance, de la tristesse et de la dépression. Aussi commença t’elle à devenir de plus en plus froide et inexpressive ce qui ne fut pas au goût de tout le monde, mais son imagination et ses rêves étaient tout ce qu’il lui restait elle n’avait plus d’espoir alors s’efforcerait elle de supporter cet enfer du mieux qu’elle pourrait.
Vers l’âge de dix ans, un rayon de lumière éclaira les ténèbres de la pauvre enfant : alors qu’elle s’attendait encore à un épisode de violence son client se révéla être un homme d’une grâce infinie aux traits enchanteurs et à l’air d’une douceur insoupçonnée.
Elle ne sut que penser lorsque l’être de rêve lui intima d’un geste l’ordre de s’asseoir sur ses genoux.

*C'est reparti…*

Ne put-elle s’empêcher de penser mais lorsque craintivement elle prit place, le bel inconnu l’entoura de ses bras longilins avant de la …bercer.
D’une voix étonnamment douce il se mit à lui demander quel était son nom et à lui parler de choses et d’autres. Stupéfaite elle ne comprit pas ce qu’une souillon comme elle pouvait faire ainsi dans les bras d’une personne si élégante qui semblait apparemment ne pas être là pour du sexe ou de la violence…
L’écoutant d’une oreille attentive l’inconnu se mit à lui raconter des histoires conservant son ton doucereux (il prenait garde à ne pas irriter ses sens en parlant trop fort), et au fil de la discussion la jeune fille ne se rendit pas compte que des devinettes d’une habile simplicité son interlocuteur évaluait son intelligence.
Au bout de longues heures il se tut se contentant de la fixer avec insistance. Il lui révéla alors qu’il la surveillait depuis un bon moment malgré lui, qu’elle était prometteuse et que si elle le désirait il prendrait soin d’elle….

« Je serai ton mécène ma muse »

Elle s’endormit sans savoir que ce serait la dernière fois qu’elle cotoierait ce monde.
Son réveil se fit dans un lit somptueux, où, lavée et vêtue comme une dame de valeur elle vit entrer son mystérieux bienfaiteur qui lui expliqua qu’elle ne reverrait plus jamais sa mère et que désormais son seul souci ne devait être que de s’instruire, apprendre, connaître. Elle avait alors 9 ans.Désormais il serait pour elle comme un père…Un père oui la chose aurait été possible si l’homme avait été totalement désintéressé dans une telle entreprise, le fait était qu’il avait été charmé par cette fillette désoeuvrée et que malgré lui…Vous voyez ce que je veux dire, enfin en parfait gentleman il ne lui fit aucune avance, lui engagea un professeur d’armes, un précepteur qui lui apprit toutes les ficelles de la science et des arts. D’une curiosité infinie la jeune fille se montra vite fascinée par les arts du combat et se mit à la pratique avec une facilité qui forçait l’admiration. Encouragée par son « père » elle employa son temps à lire, s’entraîner, et laisser libre cours à son imagination en fabriquant des armes variées et totalement novatrices.
Au cours d’une escapade en solo, elle fut capturée par une escouade de tueurs qui, persuadés qu’elle faisait partie de l’ADH la ramenèrent dans leur antre afin de la torturer…Ce fut lent et douloureux…TRES lent et douloureux car plus vous niez plus votre bourreau se persuade de votre culpabilité (ce qui est bien triste il faut l’avouer).
Elle finit par perdre connaissance, pour se réveiller dans son lit comme si il ne s’agissait que d’un simple cauchemar, mais la douleur activée au moindre mouvement,la paupière qui recouvrait son œil gauche tant elle était enflée, ses doigts brisés et ses nombreuses coupures lui apprirent qu’il n’en était rien.


La vue de son parrain même ne la sortit point de son mutisme, lorsqu’elle voulut bien sortir de sa léthargie pour l’écouter il lui apprit que peu de temps après sa virée, fou d’inquiétude il l’avait cherchée dans tous les recoins de la ville. Lorsqu’il l’a retrouvée,elle béait dans une mare de sang et les deux tueurs qui l’avaient enlevé gisaient dans un état abominable.
Le regard vide elle préféra ne pas en parler mais dès lors il sut que quelque chose de malsain s’était réveillée en sa protégée, ses racines Turelim sans doute et qu’il s’en voudrait toute sa vie de l’avoir laissée ainsi, confiante et vulnérable aux mains de tels malades.

Touchée par tant de désespoir elle le prit dans ses bras, le rassura et lui promit qu’il ne lui arriverait plus jamais ce genre de choses….Il est si facile de promettre…
Le mécène qui était sans en avoir l’air un personnage haut placé mit Gaïa en relation avec le chef de l’Eden à cette époque, il n’avait pas eu le choix, la jeune femme (qui avait alors 18 ans) le harcelait continuellement de discours véhéments parlant de ses idéaux et de sa soif de s’épanouir dans un environnement propice…
Ne vous y trompez pas, si il s’inquiétait autant ce n’était point pour sa petite mais pour ses potentiels « collègues », car au fil des années, Gaïa avait développé une instabilité et une violence effrayante, elle disparaissait de temps à autres pour revenir couverte de sang l'air hagard… Il n’osait lui poser de question car à ces instants la jeune femme paraissait si sauvage que l’on n’osait l’approcher. Après tout il savait bien qu'elle était naturellement prédisposée à la violence la plus brute.
Intrigué par une personnalité aussi étrange et un potentiel si inquiétant, le dirigeant de l’Eden intégra la jeune femme au clan autant pour bénéficier de ses talents que pour surveiller son évolution. Elle prit en charge le dossier d'un membre taciture de l'ADH, proche du Boucher : Shyra avec qui elle prendra contact par la suite avant de se lier d'amitié avec cet étrange personnage. Car en soi elle présentait un cas très intéressant, et lorsqu’il s’agissait d’éliminer des obstacles aux objectif de l’Eden, elle se montrait très efficace.

De sa créativité en matière de torture, de combat et d’armes elle fut surnommée l’Artiste. Sa folie était renommée, l’intégralité des munitions qui alimentent son HADES IX inconnue, on savait juste qu’elle le chargeait en énergies diverses et fortement nocives. Puis, des troubles survinrent, l'antagonisme entre l'ADH et le Cercle atteignit un tel degré que l'Eden se trouva happé dans un cercle de violence. Un cercle de violence qui helas dépassait le dirigeant de l'époque, un humain compétent mais sans doute trop pacifique pour prendre les mesures qui s'imposaient. Il passa le flambeau à la Turelim schizophrène mais redoutablement intelligente dont la majorité des membres se méfiaient. Elle ne tarda cependant pas à s'imposer, n'hésitant pas à châtier les Tueurs qui eurent la bonne idée d'assassiner des membres de l'Eden pour avoir simplement voulu remplir leurs dossiers en toute innocence. Elle prenait du terrain jusqu'à ce que Lucile Arthus arrive à la tête de l'Hinra. Là, les préoccupations changèrent.

C'est ainsi qu'elle apprit la capture des butterflys, séquestrés comme des animaux dans les locaux du gouvernement. Elle avait pris des contacts avec certains d'entre eux mais sceptiques, ils préférèrent se fier à la réputation sulfureuse qui précédait la jeune femme. C'est ulcérée qu'elle organisa un plan de sauvetage musclé. Mais elle n'était pas satisfaite, il lui fallait un As de plus, il fallait qu'elle soit à 100% certaine des résultats de son action, depuis le temps qu'elle cherchait à s'entretenir intelligemment avec les Butterflys, c'était cette fois ou jamais. Elle organisa donc un entretien avec Sïan Spelt, Zephonim Boucher en titre de l'ADH par le biais d'Ambroise, son amant vampire, le seul être d'Adhénor à lui avoir fait perdre littéralement la tête. elle passa une nuit et une journée entière enfermée dans une salle avec le Spelt. Personne ne sut ce qu'ils se dirent exactement ni le pourquoi d'une période d'isolement aussi prolongée mais lorsqu'ils en sortirent, Sïan s'était rallié à sa décision.
Quelques jours plus tard, l'assaut fut mené. En bons dirigeants belliqueux, Gaïa et Sïan avancèrent en première ligne. Ce fut sanglant, rapide, efficace, jouissif. L'Eden récupéra les Butterflys et une estime muette naquit entre le Boucher et la Dame Blanche sans qu'on ne sache exactement à quel degré elle se situait.

Gaïa offrit son aide aux butterflys, s'entretint longuement avec eux au sujet de ses idéaux, de ses espérances et du rôle qu'ils pourraient tous avoir dans un changement de conséquence qui ferait entrer leur monde dans une ère nouvelle et propice. Ils discutèrent pendant des jours et des jours et au fur et à mesure la compréhension réciproque se fit grande, chaleureuse. Ils se comprenaient. Ils travaillèrent donc ensemble à l'élaboration d'un projet de grande envergure qui révolutionnerait l'histoire d'Adhénor lorsque... Vint L'explosion. Celle qui souffla tout, en tua beaucoup, un bon nombre de scientifiques compétents, 2 butterflys et les infrastructures gigantesques et modernisées de l'Eden. Choquée, Gaïa eut à peine le temps d'organiser le sauvetage des survivants de la première vague, à grands renforts d'absorption de potions concoctées par ses bons soins pour apaiser la douleur de son dos brûlé. Ce furent les heures les plus noires de son existence, et l'annonce de la mort de Sïan ne fut pas pour arranger les choses. Laborieusement, avec une rage venue du fond du coeur, elle regroupa tous ceux qui avaient survécu, organisa les soins sommaires mais existants, réussit à se procurer le matériel dont elle avait urgemment besoin grâce à ses nombreux comptes bancaires et identités civiles et rénova totalement le système de l'Eden réduite à une petite organisation secrète, sous-terraine. Elle était furieuse, haineuse, la rancune la rongeait à la seule référence de Constance et elle soupçonnait Lucile Arthus, cet homme qu'elle avait eu la faiblesse de ne pas connaître dès son apparition. Oui, elle regretta amèrement de ne pas avoir disposé d'informations fiables sur les projets de l'Hinra, de ne pas avoir infiltré le gouvernement comme elle aurait du le faire, de ne pas s'être servie de ce semblant de relation qu'elle avait eu avec Camille Galineas, second de Lucile pour obtenir de quoi être rassurée. L'explosion avait été de trop grande envergure, trop importante pour les habitants du quartier. Vu les moyens belliqueux dont ils disposaient, les Tueurs avaient de quoi la mettre en place mais un trop gros manque d'informations sur un point précis instaurait en elle un doute conséquent. Ceci dit, aucune preuve ne soutenait cette idée. Elle rebaptisa donc l'Eden, Paradise Lost attribua au clan un anonymat plus sécurisant et propice à une remontée vers la lumière lente et demanda à Neferty un juste retour du soutien apporté à l'ADH, mais la gamine délurée lui claqua la porte au nez. La guerre était déclarée entre elles et si Gaïa appréciait assez Sïan, elle se jura de faire payer sa fille Rubis sur ongle. C'est à cette époque que l'on nota une étrange recrudescence des assassinats de Tueurs qui n'étaient pas que du fait de l'ADH ce qui lui valut le surnom de "La Hire".

Elle eut donc à coeur de redonner un peu plus de consistance au Paradise Lost en recrutant des êtres de talent, fiables, en mettant à profit lesdits talents de ses membres et en attribuant une plus grande autonomie aux différentes loges sachant tout de même que tout écart aurait sa sanction. l'Eden passa donc du statut de grande organisation scientifique à celui de société secrète. Pensant que le pire venait de lui souffler au visage, elle vit un nouveau fléau prendre place sur la scène : la Peste. Pour se changer les idées il lui arrive de se produire en tant que cantatrice à intervalles irréguliers à l'Opéra de Leidenstal. Dangereux mais si tentant...

III. Dans la vie courante
± Style de combat : Sa curiosité l'a poussé à étudier et pratiquer un bon nombre d'arts martiaux ce qui rend sa palette assez diversifiée. son style très étendu peut prendre au dépourvu compte tenu de la grande part d'imprévisibilité qu'elle affiche en plein combat, mais on peut dire après observation qu'au fil du temps elle a développé un style très personnalisé liant un art martial oriental assimilé à de la Capoeira et une puissance brute propre à sa nature de Turelim qu'elle a pris soin d'affiner pour la concentrer avec précision sur chaque coup porté. En combat on remarque que son but consiste à toucher les points vitaux avec grande précision, sachant que chacun de ses coups, localisé ou pas est d'une violence écrasante.

Amatrice d'armes à feu malgré le handicap que constitue sa trop grande sensibilité, après avoir exploré la palette de toutes celles répertoriées, elle finit par en construire elle même du temps où elle ne dirigeait pas encore l'Eden avec l'aide d'un scientifique humain de grande renommée avec qui elle s'était liée d'amitié. C'est ainsi que naquit il y a une dizaine d'année la série des Hades, revolvers essentiellement constitués d'un alliage de métaux spécifique dont elle est la seule à connaître la composition, son créateur ayant trouvé la mort dans l'explosion du bâtiment. Le dernier modèle en est le prototype XI dont la spécifité est un processus complexe visant à utiliser des échantillons aux effets pernicieux (pouvant aller à du virus inconnu au poison le plus sournois) . En gros, mystère complet, tout ce qu'on sait, c'est qu'il faut se méfier de ce qui va se passer si on est touché par un de ces projectiles.

Au niveau des armes blanches, en bon Turelim, Gaïa apprécie ce qui cause de gros dégâts en peu de coups, il lui arrive donc de dégainer toutes sortes de belles choses coupantes comme un cimeterre ou une épée. Lorsqu'elle décide d'employer ce type d'armes, elle en prend souvent une dans chaque quenotte pour plus d'efficacité. Elle a aussi un gros penchant pour une arme qu'elle a conçu avec beaucoup de soin : une épée électrifiée pouvant s'étendre comme un fouet pour frapper à grande portée baptisée Zeus. Elle ne se déplace en général qu'avec Zeus, son Hades XI et quelques suprises sous sa veste. Elle n'apprécie pas vraiment les explosifs à cause du bruit, de l'odeur puissante générée et surtout du mauvais souvenir qu'elle en a.

± Relations : Malgré son caractère difficile, on peut dire sans hésiter que Gaïa considère d'un oeil assez maternel les membres de son clan. Déjà proche d'eux à l'époque de l'Eden, les derniers évènements l'ont rapproché de membres qu'elle respecte, apprécie souvent et materne parfois sans permettre qu'on doute de son autorité malgré son jeune âge. Tout membre du PL peut communiquer facilement avec elle car malgré son autorité, son goût pour la violence et son caractère lunatique, c'est un dirigeant qui se veut être proche des siens. Elle apprécie notamment Mélisandre et Ezel, vieux collaborateurs qui survécurent à l'assaut. Elle semblait porter une certaine estime muette à Sïan Spelt avec qui elle a collaboré dans le temps, à vrai dire on ne sait pas trop ce qu'elle ressentait à son égard et quand on lui en parle elle rentre dans des phases de fureur froide. d'après certaines rumeurs elle tente de le retrouver. Avec Shyra, ce sont les seuls Zephonims qu'elle supporte, voire, qu'elle apprécie un minimum, pour le reste, les rencontres sont toujours assez houleuses, notamment avec Neferty qu'elle considère comme une petite intrigante sans cervelle qui tente avec trop de violence et pas assez de classe d'acquérir le même charisme que son père. Elles se détestent cordialement.

Quant à Miss Constance Wolf n'en parlons même pas. Si Gaïa considère Neferty comme une écervelée sauvage, Constance, avec Lucile Arthus est au sommet de sa liste de personnes à abattre. Comme on peut s'en douter, elle n'a pas digéré l'attaque qui a anéanti l'Eden mais surtout l'assassinat de membres qu'elle considérait un peu comme ses enfants. Elle entretient jusqu'à présent de très bons rapports avec les Butterflys avec qui elle collabore secrètement et regrette de ne pas avoir su les protéger en anticipant l'attaque de l'Hinra et des Tueurs.

Il est un être cependant qui compte plus pour elle que tous les autres : Ambroise. Relation tumultueuse, passionnée, extrême. Elle ne l'a pas oublié, l'a quitté sans laissé une trace mais se tient au courant de ce que devient son ancien amant. Elle ne veut bien en parler qu'à une seule personne : Ezel qui eut lui, qui connu le vampire dans un domaine assez différent et bien plus violent. Si elle se rassure de le savoir en vie, Gaïa se dissimule habilement à la vue d'Ambroise. C'est peut-être à cause de la honte d'être partie comme une traînée qu'elle ne tente pas de le revoir, mais c'est sûrtout à cause de l'égarement qu'a pu créer en elle cet amour explosif. Cette relation lui fait peur mais elle ne peut s'en défaire.

± Signes particuliers : Une large cicatrice de brûlure dans le dos, souvenir de la déchéance de l'Eden. De plus, Gaïa dispose d'une voix particulièrement pure lui permettant de captiver facilement son auditoire. Il lui arrive de se produire à l'Opéra sous une fausse identité en tant que cantatrice, chose pour laquelle elle est très appréciée d'un certain nombre d'amateurs cultivés à Adhénor.

± Créature suivie : Anciennement Shyra, depuis les derniers bouleversements, elle a reporté sa priorité sur Neferty Spelt.

Une bonne fiche assurément, même si j'ai repéré à un endroit un mot que j'aurais remplacé par un autre pour une plus grande fluidité du texte et...
Bon ok, ça suffit.

Je n'ai repéré que des détails à paufiner, en réalité.

Citation :

et l'annonce de la capture de Sïan

En réalité les données disponibles le donnent mort, seules des rumeurs infondées parlent d'un Sian vivant....

Citation :

L'explosion avait été de trop grande envergure, trop importante pour les habitants du quartier pour que les Tueurs à eux seuls puissent se le permettre.

Disons qu'en fait si, techniquement le Cercle avait les moyens de le faire par lui même : le seul domaine qui reçoit vraiment des fonds étant l'armement. Ceci dit la conclusion reste juste : l'Hinra a fourni le gros du matériel et l'essentiel de la bombe.

Citation :

à cette époque que l'on nota une étrange recrudescence des assassinats de Tueurs

C'est très vrai.



Concernant Paradise Lost :
Il faut garder à l'idée que le clan ne se relèvera pas de sitôt... Ou plutôt pas dans son ancienne forme. Il a gagné en furtivité et en invisibilité. Il est aussi beaucoup plus dur à frapper. En revanche il fonctionne maintenant beaucoup plus de façon à ressembler à une société secrète. Les Loges sont largement indépendantes et agissent souvent d'elles mêmes au lieu de relever d'un constant pouvoir central. La loge A devient un coordinateur et une source d'information et de loyauté. De la même manière, la perte de locaux et d'infrastructure pénalise lourdement la capacité de production et de recherche du clan, qui ne peut réellement développer qu'un seul domaine (j'aurais tendance à dire, en prenant en compte les membres de la loge A et la vocation générale du clan qui se veut "humanitaire" d'un certain point de vue que ce domaine risque d'être le médical pur...).
Heureusement, cette limitation n'est pas applicable aux informations et à leur collecte. Au contraire le clan est devenu plus dynamique et vif.

Concernant le combat :
C'est le seul point qui me chagrine vraiment un peu.
L'utilisation des armes à feu par les HLL est déjà problèmatique en soi. Mais si je ne compte pas l'interdire complètement (ce serait idiot), il me semble important de limiter un peu : éviter le gros calibre et le très destructeur.
D'une part, les HLL ne sont pas exactement sans défense même désarmés, d'autre part, les caractéristiques de la race indiquent que le recul et le bruit sont les ennemis du HLL...
Autre détail :

Citation :

dont la taille peut être modifiée selon le besoin instantanément afin que l'utilisateur puisse armer le Hades en quelques secondes du type de munition qu'il désire.

Si ça dit ce que je crois que ça dit, c'est un petit peu too much. Aussi bien au niveau général qu'au niveau de capacité de production de Paradise Lost. Surtout si on part du principe qu'une seule et unique personne aurait conçu le principe, la théorie, les plans de l'arme et aurait assemblé le tout... Les HLL ne sont pas connus en général pour leur affinité avec la mécanique et la physique des matériaux. Ni pour leur doigté : un toubib HLL aura passé au moins autant de temps à apprendre à se contrôler manuellement qu'à étudier des cas cliniques...

Voili voilo.
Beaucoup de mots pour pas grand chose, ce commentaire, mais bon, perso important, fiche importante, donc commentaire complet

Qu'en dis-tu ?

Constance Wolf a écrit:

Citation :

et l'annonce de la capture de Sïan

En réalité les données disponibles le donnent mort, seules des rumeurs infondées parlent d'un Sian vivant....

Yep, je rectifie ça.

Citation :

Citation :

L'explosion avait été de trop grande envergure, trop importante pour les habitants du quartier pour que les Tueurs à eux seuls puissent se le permettre.

Disons qu'en fait si, techniquement le Cercle avait les moyens de le faire par lui même : le seul domaine qui reçoit vraiment des fonds étant l'armement. Ceci dit la conclusion reste juste : l'Hinra a fourni le gros du matériel et l'essentiel de la bombe.

Indeed, je change le raisonnement mais il ne s'agit que de minces soupçons, Gaïa est surtout dérangée par le fait qu'elle n'ait eu aucune information intéressante sur Lucile Arthus et ses réels objectifs. Ne rien savoir de concret sur une personne de cette importance la porte naturellement vers des soupçons.

Citation :

Concernant Paradise Lost :
Il faut garder à l'idée que le clan ne se relèvera pas de sitôt... Ou plutôt pas dans son ancienne forme. Il a gagné en furtivité et en invisibilité. Il est aussi beaucoup plus dur à frapper. En revanche il fonctionne maintenant beaucoup plus de façon à ressembler à une société secrète. Les Loges sont largement indépendantes et agissent souvent d'elles mêmes au lieu de relever d'un constant pouvoir central. La loge A devient un coordinateur et une source d'information et de loyauté. De la même manière, la perte de locaux et d'infrastructure pénalise lourdement la capacité de production et de recherche du clan, qui ne peut réellement développer qu'un seul domaine (j'aurais tendance à dire, en prenant en compte les membres de la loge A et la vocation générale du clan qui se veut "humanitaire" d'un certain point de vue que ce domaine risque d'être le médical pur...).
Heureusement, cette limitation n'est pas applicable aux informations et à leur collecte. Au contraire le clan est devenu plus dynamique et vif.

Oui tu as raison, disons qu'elle ne compte pas lui donner l'image qu'il avait avant puisque dans un certain sens la nouvelle invisibilité du Paradise Lost est un atout non négligeable pour les missions et qu'elle n'en a pas vraiment les moyens. Cela dit, elle espère quand même améliorer le "bagage" du clan même si ça lui coûtera beaucoup de temps et d'efforts, c'est une optimiste dans l'âme, un peu utopiste même et vu l'envergure d'un clan comme le Cercle (qu'elle aimerait bien détruire, mais ça c'est un souhait personnel) elle pense qu'il serait niais de se contenter de ce qu'ils ont pour le moment. Mais effectivement les fonctions des membres du Paradise Lost ne sont plus les mêmes que celles de l'Eden, dans un sens je trouve ça plus motivant puisqu'ils vont avoir besoin de faire bien plus d'efforts pour se décarcasser et obtenir ce qu'ils veulent, bref, un travail de longue haleine s'impose ^^.

Citation :

Concernant le combat :
C'est le seul point qui me chagrine vraiment un peu.
L'utilisation des armes à feu par les HLL est déjà problèmatique en soi. Mais si je ne compte pas l'interdire complètement (ce serait idiot), il me semble important de limiter un peu : éviter le gros calibre et le très destructeur.
D'une part, les HLL ne sont pas exactement sans défense même désarmés, d'autre part, les caractéristiques de la race indiquent que le recul et le bruit sont les ennemis du HLL...
Autre détail :

Citation :

dont la taille peut être modifiée selon le besoin instantanément afin que l'utilisateur puisse armer le Hades en quelques secondes du type de munition qu'il désire.

Si ça dit ce que je crois que ça dit, c'est un petit peu too much. Aussi bien au niveau général qu'au niveau de capacité de production de Paradise Lost. Surtout si on part du principe qu'une seule et unique personne aurait conçu le principe, la théorie, les plans de l'arme et aurait assemblé le tout... Les HLL ne sont pas connus en général pour leur affinité avec la mécanique et la physique des matériaux. Ni pour leur doigté : un toubib HLL aura passé au moins autant de temps à apprendre à se contrôler manuellement qu'à étudier des cas cliniques...

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A ce niveau là je vois ce que tu veux dire et je crois que je me suis mal expliqué, la création du Hades remonte à plusieurs années, vu qu'effectivement Gaïa dans la conception est bien plus handicapée qu'un humain il est clair qu'elle a été aidée mais en fait je voulais illustrer le fait qu'elle utilise un certain nombre des gadgets qu'elle manipule en tant qu'arme (genre, projection de gaz ou de virus). Mais c'est vrai que considérer ça comme une arme de destruction massive est un peu excessive donc ça va si je modifie pour dire qu'elle consiste surtout à projeter des échantillons surprise ? C'était une idée que j'avais incorporé dans Fallen I aux débuts de Gaïa dans l'Eden, c'est clair qu'avec le Paradise Lost elle aurait beaucoup plus de difficultés à se servir de ça.
Sinon concernant les mots à remplacer par d'autres oui j'ai la fâcheuse habitude d'écrire tout d'une traite alors avec les poussées d'endorphine toussa...

^^

Oki je crois qu'on a clarifié le plus important ^^
Et qu'on est d'accord.

Pour l'arme, oui, je ne suggèrais pas de la retirer complètement...
Mais par exemple, pour les munitions spéciales, j'imagine qu'elle doit les économiser vu la difficulté, voir l'impossibilité de les remplacer facilement ?
ça pourrait éviter de se retrouver face à une explosion nucléaire à chaque fois qu'elle tire... (au figuré, bien sûr... Hey, mais ça me donne une idé&e bien sournoise, ça....^^)

Ah si ! Ya juste un truc que je ne peux pas tolérer ! Révoltant !
Bon, nan, je plaisante, c'est juste une question...
Pourquoi Lord et pas Lady ? Pour faire plus type militaire genre "Yes'sir !" de l'armée que le supérieur soit un homme ou une femme ?

Of course qu'elle doit les économiser, le temps du gaspillage s'est enfui avec l'Eden xD.
Sinon pour le Lord, disons que c'est un trip qui va avec le fait qu'elle ait un peu lâché les jupons pour la tenue militaire. Et pis bon, elle aime bien les ptits paradoxes (n'oublions pas qu'elle a un grain). Lady, c'est pour les entretiens privés. Trèèès privés.

okay, donc à priori je suis pour accepter la fiche
Je pense que Si... oups je veux dire Machine... enfin Mamzelle Spelt... va être d'accord mais pour faire ça dans les règles du lard, on va le faire de concert. Le plus tôt possible. (et j'ai évité un jeu de mot débile dont même ma réputation ne se relèverait pas...)