Regan Sanderson [Humaine/N.A.]

I. Renseignements généraux
± Nom : Sanderson
± Prénom : Regan Iris Aaricia
± Surnom : Aucun
± Âge : 27 ans
± Race : Humaine
± Clan : Nouvelle A.U.B.E.
[±] Rang souhaité : Médecin de la N. A.

II. Descriptions
± Description physique : Du haut de son mètre cinquante-six, pour environ cinquante-cinq kilos, on ne pourrait sans doute pas croire que Regan est en fait un médecin qualifié pour lutter contre la peste N.A. des membres de la Nouvelle A.U.B.E.. Elle a de longs cheveux marron clair, qui descendent jusqu’au milieu de son dos, parfaitement lisses malgré ses efforts à les rendre plus volumineux. Ses grands yeux ronds, magnétiquement attirants, se démarquent par le fait que l’un, le droit, est marron, alors que l’autre est gris métallique. Son attitude physique, ses manies et ses paroles la font paraître âgée d’un dix-sept ans cher acquis : on irait même, parfois, jusqu’à dire que c’est une gamine refoulée sous une attitude hautaine et des chemises blanches immaculées. Son port altier se fait souvent remarquer et pointer du doigt, car, dit-on, c’est indigne d’un médecin, et autres sornettes.

Sa silhouette fine, sans une once de gras en trop, ou du moins de ce qu’on en voit, montre qu’elle prend soin de son apparence malgré le peu de temps qu’elle ait à lui accorder. Malgré ses bras et ses jambes fins, musclés uniquement d’avoir marché entre les bureaux des médecins qui travaillent avec elle, et en fait tout son corps d’une chétivité phénoménale, elle a des formes appréciables… enfin, pour sa corpulence.

Du côté vestimentaire, elle ne fait pas dans l’originalité : elle se contente de revêtir des pantalons simples, de couleurs neutres, ainsi que des t-shirts tout aussi dénués d’intérêt, par-dessus lesquels elle enfile une chemise blanche, longue jusqu'aux genoux. Elle attache ses longs cheveux en queue de cheval, au sommet de son crâne, ou alors en un chignon serré qui tire ses traits faciaux. À noter, elle porte des lunettes lorsqu’elle travaille, et est allergique aux produits laitiers, aux noix, et fait une intolérance surprenante aux sucres raffinés.
± Description caractérielle : Comme spécifié plus haut, l’allure outrecuidante de son physique concorde parfaitement avec son caractère. Orgueilleuse de première, elle préfèrerait mourir plutôt que d’être humiliée par quelque individu. C’est une femme d’approche difficile, sauf envers ses collègues. Elle est arrogante et plutôt méprisante lorsqu’on la connaît mal, et sa conversation amère peut en refroidir plus d’un. Cependant, digne d’un personnage de romans à intrigue, sa personnalité est beaucoup, beaucoup plus élaboré que cela.

En effet, sous ces airs condescendants qu’elle aime arborer, Regan aime se qualifier de bipolaire douce. En effet, son caractère varie selon plusieurs facteurs, englobant la température au réveil, le jour de la semaine et le rangement de sa petite maison, où elle vit seule avec son petit frère. C’est, somme toute, une femme simple, qui ne cherche pas nécessairement les embrouilles avec son entourage. Néanmoins, elle n’hésiterait pas à apostropher un passant ou un commis impoli, un serveur peu attentif ou un collègue persifleur. Au détriment de sa famille non immédiate, elle n’entretient aucun lien étroit avec un membre de celle-ci, se dévouant corps et âme à l’épanouissement de sa tâche et à son petit frère, âgé de quatorze ans.

Regan est aussi ce qu’on pourrait qualifier d’entêtée, au mieux, et de carrément butée, au pire. Elle ne laisserait jamais personne avoir le dernier mot sur une obstination, si elle sait pertinemment qu’elle a raison. En fait, même lorsqu’elle a tort, il lui en faudra beaucoup pour céder la victoire. Vous l’aurez vraisemblablement compris : l’ego de Regan est simplement démesuré. Rassurez-vous, cependant, malgré ce qui est cité, elle n’a pas que des défauts…

En effet. Regan a le sens du devoir, et pas n’importe lequel : le devoir bien accompli. Elle remettrait un travail cent mille fois sur le métier s’il ne lui plaît pas parfaitement ! Cependant, elle se contrôle, pour ne pas tomber dans le perfectionnisme maladif. Elle a une intelligence méthodique qui lui confère le sens de la justice et un raisonnement particulier.

Avec le temps, par contre, on peut apprendre à apprécier la subtilité indéfinissable de Regan. C’est, en revanche, difficile de se lier d’une amitié, même bénigne, avec elle, précisément à cause de cette caractéristique qui lui confère, en même temps qu’une fascination indescriptible, une répulsion assurément causée par sa mentalité peu accommodante.

± Histoire : Alizeh et Finley vivaient un amour presque utopique. Ils n’avaient pas d’enfants, mais peu importait : ils étaient heureux ensemble, et, depuis presque quatre ans maintenant, ils vivaient exactement comme dans les premières semaines de leur amour. Cependant, leurs parents s’opposaient catégoriquement à ce qu’ils vivent dans le même appartement, et vivaient l’un au nord de Leidenstal, et l’autre au sud. Ainsi, il fallait à l’un ou à l’autre faire une bonne heure de calèche avant de se rendre chez l’être aimé. Mais ça en valait la peine, aussi ne disaient-ils rien à propos de la distance, en parfaits petits enfants obéissants.

C’était un soir d’hiver, précisément la veille de la veille de Noël. Le 23 décembre était doux, et, comme c’était à son tour, Alizeh prit la calèche de son père et son cocher, comme à son habitude. Le cocher n’avait plus à demander où elle allait, parce que lorsqu’elle sortait, ce n’était que pour aller chez son fiancé. Et c’est sous une fine neige que les deux chevaux noirs tirèrent les deux individus sur les routes sombre de la Capitale. Les traces laissées dans la mince couche blanche, au sol, attirèrent l’attention de deux autres, qui suivirent les pas de chevaux. Ils se planquèrent dans un détour, et attendirent leur proie…

POW !

Alizeh vit, de ses propres yeux, la balle traverser le crâne du cocher, alors que deux hommes vêtus de noir montèrent dans la calèche, l’un tenant les rennes et l’autre bâillonnant la pauvre jeune femme pour l’emmener avec eux. La calèche fut laissée à elle-même, en plein milieu de la rue.

Pendant des jours et des jours, Alizeh fut violentée, agressée et torturée de toutes les façons humainement imaginables, alors que son fiancé, ses parents et ses beaux-parents pleuraient la disparition de leur Alizeh chérie. Il y avait beaucoup trop d’enlèvements dans la ville, et les autorités ne voudraient certainement pas se déplacer simplement parce que c’était elle… Il fallait se résoudre.

Alizeh fut retrouvée dix mois plus tard, après avoir laissé s’envoler un papier froissé avec un message de détresse par la fenêtre grillagée. Ses geôliers furent arrêtés et exécutés, et la jeune femme fut remise à sa famille, un bébé dans les bras. Mal soignée pendant et après l’accouchement, elle mourut dans les bras de son père. Finley, malgré le fait qu’il n’était pas de lui, décida d’élever l’enfant du mieux qu’il le pourrait. Alizeh disait l’avoir appelée Regan, et il ne remit pas son choix sur le métier. Cependant, il prit la liberté de lui rajouter deux prénoms : Iris, pour sa mère, et Aaricia, pour sa grand-mère.

Ainsi, Regan grandit sans savoir où elle était venue au monde, de qui, et comment elle avait été conçue. Finley avait décidé de ne rien lui cacher, et la fillette semblait plutôt bien le prendre. En fait, elle agissait avec un tel détachement que son père adoptif pensait bien que c’était là une conséquence de sa réclusion violente. Elle l’assurait cependant, avec une maturité impressionnante, que rien ne semblait la rattacher à ce passé qui semblait beaucoup trop sombre. Lorsque Finley se remaria finalement, avec une femme distante qui travaillait énormément, Regan sembla prendre un coup de vieux qui se traduisit, malgré ses onze petites années, par un intérêt démesuré par les événements politiques de Leidenstal, les clans (que ses « parents » ne fréquentaient pas), les sciences et les races d’Adhénor. Ses parents étaient un peu réticents à ce qu’elle apprenne à un si bas âge les enjeux de la société, mais rien ne l’arrêtait.

Deux ans plus tard, Finley et sa femme conçurent un autre enfant : le petit Hayden, de treize ans son cadet. Elle apprit bien vite à s’occuper de cet intrus, et malgré toute la mauvaise volonté et la jalousie du monde, elle finit par s’y attacher pour devenir hyper protectrice. Cinq ans après, Finley mourut d’un arrêt cardiaque, et sa nouvelle femme ne revint pas du travail, ce soir-là. Heureusement pour elle, Regan n’avait pas à payer de loyer, et la petite maison coquette conviendrait parfaitement à ses besoins d’espace. Elle avait dix-huit ans, et était donc assez vieille aux yeux de l’état pour vivre seule. Son demi-frère, qui, en fait, n’avait aucun lien de parenté avec elle, était encore jeune, mais elle s’était promis de le protéger et de le faire vivre convenablement.

Recrutée pour ses connaissances du monde scientifique par la Nouvelle A.U.B.E., à vingt-deux ans, acquises en majeure partie par la théorie plutôt que par la pratique, elle se mit donc à travailler avec les porteurs de la Peste. Il lui fallut longtemps avant d’être reconnue par les autres chercheurs et médecins de la N.A., à cause de son jeune âge (qui n’enlevait rien à son intellect), mais aussi à cause de son caractère peu avenant. Aussi, elle fut mise au défi par tous ses collègues, n’échouant que rarement aux tests lancés par pure méchanceté. Souvent, elle faillit faire des crises d’angoisse, mais son petit frère intervenait toujours pour la consoler.

Au bout d’un certain moment de travail, elle connaissait parfaitement les changements de l’anatomie des porteurs saints, les propriété de la maladie contagieuse et de l’antidote à cette peste furieuse. Il y a maintenant un peu plus de cinq ans qu’elle travaille pour le compte du clan, et ne compte pas s’arrêter de sitôt. Il y a tant, tant de choses à faire…

III. Dans la vie courante
± Style de combat : Comme n’importe quelle personne sensée, Regan est capable de se défendre dans ce monde de fous. Généralement, elle ne traîne avec elle que deux armes à feu, des Beretta 15 coups.
± Relations : Elle n’entretient que de vagues relations professionnelles avec le reste de son équipe. Elle connaît chaque contaminé de la N.A., puisqu’elle doit leur injecter leur antidote régulièrement, mais ne s’est encore jamais lié d’amitié avec l’un d’entre eux.
± Signes particuliers : -

[Voilà, j'espère que ça conviendra ^^ Il y a eu un changement d'idée en plein milieu de l'histoire, je crois que j'ai tout corrigé mais s'il y a une erreur de chronologie ou de logique, je corrigerai ^^]

Non je crois que tout colle au niveau de la chronologie, pas de soucis.

J'aime beaucoup ta fiche, déjà parceque le personnage fait partit de la nouvelle aube et puis voila parceque :p

Une petite question néanmoins . Est ce que tu souhaites chercher quelqu'un pour incarner ton frère ?

Ps : Il est cool le logo pour Arsenic Pancake en haut hein ? ^^

(Il est génial *o* Chuis en LOVE totale, merci beaucoup ^^)

Et oui, j'avoue que ça serait sympa si le frangin était là ^^

Merci beaucoup Nerferty-san ^^

Héhé ^^

Okais ça marche, je vais ajouter le frère à la liste.

Grand merci, ô maîtresse *se met à genoux*

Hu hu j'aime ^___^

*s'envole par les chevilles*