I. Renseignements généraux
± Nom : De Lusignan
± Prénom : Ambroise
± Surnom : Le Poète Maudit (vous pouvez lui en attribuer d'autres si le coeur vous en dit)
± Âge : Il paraît jeune (entre 17 et 19 ans) mais en a 43 en réalité
± Race : Vampire
± Clan : ADH
[±] Rang souhaité : Prédateur ingérable
II. Descriptions
± Description physique :
Qualifier ce charismatique vampire androgyne de chétif serait la première chose qui me viendrait à l'esprit. Ce n'est même plus une impression de fragilité qui émane de lui: c'est à croire qu'il pourrait être brisé en deux, comme une brindille tant son corps est frêle, flirtant même avec la maigreur. Autant dire que son joli visage d'ange n'est pas pour détromper d'éventuels ennemis: des traits délicats, un nez fin, une bouche rosée, une peau d'un blanc laiteux, pâle et imberbe, le tout auréolé d'une chevelure d'ébène... Comment voulez-vous effrayer qui que ce soit avec une figure pareille? Ne seraient ses yeux gris-argentés s'allumant parfois d'une lueur inquiétante voire dérangeante, on serait fort tenté de considérer la créature de ténèbres comme un quidam inoffensif.
Sa modeste taille (1m68) n'est pas plus un argument contre les gros bras, et il n'est pas rare qu'il doive lever les yeux pour les planter dans ceux de ses interlocuteurs masculins. Ce qui ne l'empêchera nullement de conserver sa fierté, que dis-je, son narcissisme et son assurance à toute épreuve. La seule qui ait réussi à ébranler sa haute opinion de lui-même fut Constance en lui donnant la raclée du siècle. Le "jeune" homme s'en souvient encore et évite soigneusement le restaurant de "l'illuminée lobotomisée", qu'il craint énormément malgré le mépris évident et la haine qu'il affiche à son égard.
Concernant son habillement, on peut noter un changement depuis le départ de la demoiselle Zahara. Il revêt à présent des tenues occidentales de l'époque victorienne, cintrées et épousant les contours de ses formes fines mais pourtant harmonieuses. La couleur prédominante de ses costumes élégants est désormais le noir, en signe de deuil de son amour évaporé.
± Description caractérielle :
Ce cher Ambroise, ce sympathique personnage que vous connaissez peut-être n'a pas vraiment changé; disons juste que certains traits de sa personnalité se sont affirmés ou révélés au grand jour. Il est bien sûr resté fourbe, hypocrite, manipulateur, joueur, continuant de posséder nombre de vices à son pannel moral comme tout gentilhomme qui se respecte.
Parmi ceux qui se sont accentués, on peut noter son goût immodéré pour le sang qui engendre désormais moultes relations malsaines, plus particulièrement avec des jouvenceaux aux airs de chérubin; peut-être recherche-t-il à travers eux le conservateur du musée, le charmant Ezel qu'il n'a jamais revu.
Puis, chose paradoxale, si le désespoir et la souffrance qui l'étreignent lorsque revient le hanter l'image de l'être adoré volatilisé sont toujours présent, cette perte a aussi généré chez lui une réaction opposée, puisque notre voleur de vie s'est plongé dans la décadence et la débauche, afin sans doute de mieux oublier celle qui avait la main-mise sur son coeur meurtri dans les bras d'autres donzelles (malgré son attirance pour les damoiseaux, il se contente de rapports purement sanguinaires avec eux; Ezel reste le seul avec lequel il a, disons, laissé ses pulsions le dominer.)
Il lui arrive également de se noyer dans l'alcool et la drogue lorsque la douleur le lacérant, le rongeant de l'intérieur devient insupportable, afin de mieux s'étourdir et mieux oublier son sinistre passé. Ces sortes de crises sont dûes à sa sensibilité à fleur de peau qu'il a du mal à réprimer, maîtriser puisque la "rupture" est relativement récente; et si l'effet statue de marbre est prédominant, avec ses manières posées et gracieuses de gentleman, il lui arrive également de se retrouver au bord de l'hystérie plus souvent qu'on ne croit.
± Histoire :
Fallen 1:
La mère d'Ambroise, dame Neyrelle, une très belle femme, était tendre, aimante, délicate, généreuse, mais aussi très fragile. Ainsi, quand elle tomba enceinte, personne ne sût si elle survivrait à l'accouchement. Son mari, le sieur Noal, était très attentionné, et il faisait tout ce qu'il fallait avec la maisonnée pour que Neyrelle aille le mieux possible. Enfin, le jour de l'enfantement arriva. Le meilleur médecin fut appelé pour s'occuper de cette opération délicate. les cris de la mère s'échappaient de la chambre, le père, angoissé, attendait de l'autre côté de la porte, son inquiétude grandissant au fur et à mesure que l'accouchements se déroulait. Soudain les cris cessèrent, et des pleurs se firent entendre. Ambroise était né. Le soulagement de Noal fut grand, et son bonheur immense : sa femme avait survécu et lui avait donné un fils.
Mais pourtant, le temps passant, il apparut qu'Ambroise était un enfant chétif et maladif, et certains médecins ne lui déclaraient pas 20 ans à vivre. Il était continuellement l'objet de soins, et devait passer son temps enfermé dans la grande demeure familiale où il reçut une éducation aristocrate de la part de très bons précepteurs...En effet, ses parents voulaient toujours lui offrir les meilleurs maîtres, les plus beaux divertissements pour qu'il ait une belle enfance, ne sachant combien de temps il survivrait. Mais le plus beau cadeau qu'ils lui donnèrent fut leur amour. Ambroise, s'il n'avait été aussi malade, aurait été un enfant comblé, mais il était pourtant heureux.
Malheureusement, suite à la naissance, Neyrelle était devenue plus faible, ayant mis longtemps à reprendre des forces, et étant plus sensible et démunie face aux maladies, Ambroise semblant avoir hérité de sa fragilité autant que de sa beauté, ressemblant presque trait pour trait à sa mère. Celle-ci étant moins résistante, elle ne put supporter une terrible maladie quui s'empara d'elle et la mort l'emporta avec elle. Ambroise avait alors 10 ans. Lui et son père furent inconsollables, ne trouvant quelque réconfort que l'un auprès de l'autre, le père retrouvant en Ambroise la femme qu'il avait perdu, et il le choyait, le chérissait de tout son coeur, évitant de penser que le seul être qui lui était cher maintenant pouvait à son tour mourir d'un moment à l'autre, mais étant néanmoins très protecteur. Il espérait que le sport renforcerait son fils, et Ambroise reçut donc l'enseignement des arts martiaux et de l'escrime. Il se révéla que le père avait fait le bon choix, la force physique d'Ambroise s'accroissant, bien qu'il restât toujours aussi maigre.
Le temps se déroulait tranquillement, la douleur de Noal et d'Ambroise s'apaisant. Ce dernier atteignit ses 18 ans, et à l'occasion de sa majorité, son père célébra une grande fête, où il invita toute la famille. C'est ainsi qu'Ambroise rencontra une cousine lointaine qui lui plut immédiatement, la demoiselle Carmine. Il passa la plupart de la soirée à ses côtés, tentant de la séduire, et y réussit apparemment, puisqu'ils décidèrent de se revoir, leurs demeures respectives n'étant pas trop éloignées l'une de l'autre. Ils ne se voyaient que la nuit, bien qu'Ambroise ne comprit pas pourquoi, et il n'osait le demander de peur de paraître impoli. Ils tombèrent bien vite amoureux l'un de l'autre, et se virent de plus en plus souvent. Une année passa sans que leur famille n'apprenne rien. Et c'est à l'occasion de son 19è anniversaire, où seule Carmine fut invitée sur la demande d'Ambroise qu'elle lui révélat qu'elle était une vampire et pourquoi elle ne pouvait le voir le jour. Et pour sauvegarder son amour de la mort, elle le transforma en vampire à son tour, lui offrant un bien étrange cadeau, mais lui permettant d'échapper au funeste destin qu'on lui avait prédit, prétendant qu'il ne dépasserait les 20 ans. Il informa son père de son amour, et vécut à partir de ce jour avec sa bien-aimée, son père heureux de voir son fils retrouver le sourire et espérant même qu'il se marie et lui donne de beaux descendants. Carmine s'occupa de l'éducation vampirique d'Ambroise, le mettant en garde contre le clan des tueurs et lui expliquant quels seraient ses ennemis, Ambroise ne connaissant l'histoire de ce monde qu'à travers des cours. Mais alors que 10 années avaient passé, sa compagne fut tuée par des tueurs dans des circonstances étranges, Ambroise perdant ainsi l'être qui lui fut le plus cher pour la deuxième fois. Il sombra alors dans la folie, devenant tel un spectre aveuglé par la douleur, errant en ce bas-monde sans goût pour la vie. Il fuyait tout, se réfugiant dans l'Art et dans les entraînements au combat pour décharger sa fureur. Il aurait aimé venger sa tendre amie, mais elle avait entraîné les tueurs dans la mort avec elle. Mais au bout de 5 ans, il entendit par hasard parler d'un clan qui voulait chasser les humains de ce monde. Et les humains lui ayant fait tant de mal en causant ce meurtre ignoble, il trouvait que les objectifs de ce clan était juste, et décida d'y entrer.
La suite:
Les évènements qui animèrent et ébranlèrent le monde d'Adhénor passèrent comme un songe pour lui tant l'extérieur avait pris si peu d'importance à ses yeux tout emplis de la vision d'une hll sortie tout droit d'un rêve fabuleux qui avait été le sien pendant un temps qui lui avait alors semblé éternité, bulle où aucune mesure, aucun repère, aucune loi n'avait sa place, où ils avaient été des dieux créant leurs propres fantaisies sans rien ni personne pour les en empêcher, les juger ou le leur reprocher. Puis de l'Olympe précipité dans le Tartare, le poète maudit avait été trop absorbé, trop malmené par son propre enfer et ses hordes de démons pour se soucier de ceux qui, à plus grande échelle, terrorisaient la ville. La seule nouvelle qui réussit à l'atteindre dans ce chaos fut la mort présumée de Sïan Spelt. Non seulement il perdait sa belle, son étoile, mais également un chef qu'il admirait et respectait plus quiconque dans l'ADH, un personnage charismatique, fascinant, imposant... Non pas qu'il remette en question l'autorité de sa fille, mais la conduite de celle-ci a tendance à le faire sourire, un sourire mi-amer mi-nostalgique lorsqu'il se rappelle comment il a pu lui-même se jeter à corps perdu dans ses pulsions destructrices et meurtrières. Il faisait simplement beaucoup moins de dégâts.
S'étant retiré de la vie active du clan et de la ville à cause de ses émois trop extrêmes, trop contradictoires et surtout ingérables, le sieur de Lusignan avait joué à l'ermite, faisant retraite dans la demeure de ses ancêtres et n'en sortant plus pendant des mois, cloîtré parmi ses livres, ses partitions, s'entraînant régulièrement au maniement de la rapière avec des cousins ravis de pouvoir le tirer de ses pensées moribondes. Il a recommencé à mener une vie sociale voilà 6 mois mais ne traîne plus dans les lieux qui lui rappellent trop une certaine connaissance, sa mémoire et son mal encore trop à vifs pour endurer ce spectacle peuplé de bien tristes spectres.
III. Dans la vie courante
± Style de combat : L'escrime est son favori, puisqu'il ne se sépare quasiment jamais de sa rapière.
± Relations : Ah, c'est qu'il s'en est passé des choses depuis le premier attentat et la disparition de Seel, qui le troubla beaucoup mais néanmoins moins que celle de Gaïa qui sortit de sa vie comme ça, sans prévenir, dieu seul savait pourquoi. Il avait tout simplement été effondré, et s'était persuadé que la magnifique créature qui hantait ses nuits était morte; c'était tellement plus simple à accepter que l'idée qu'elle soit partie avec un autre. L'imaginer dans les bras d'un autre homme, lui offrir ses lèvres, son corps, ses regards... cela le rendait fou de jalousie, voire fou tout court puisqu'il était "obligé" d'extérioriser sa violence sur un malheureux badaud, un quelconque humain. Vous me direz que ce n'était peut-être pas mieux que de se rendre torturé par une douleur inextinguible en imaginant la splendide hll, néréide de glace, dans un tombeau pour le restant d'une existence qu'ils auraient pu partager; il lui a même dressé un autel dans le jardin de la demeure familiale, à l'opposé de l'endroit où se trouve celui consacré à sa première compagne, et ne manque pas de les honorer toutes deux.
Néanmoins ce mensonge présente un avantage: cela lui évite de se rappeler combien il est mal placé pour piquer une crise de tyran posessif étant donné que lui-même ne s'est pas gêné pour étreindre et embrasser le doux Ezel aux lèvres sucrées comme le miel, à la peau si tendre, au sang goûteux... d'autant plus que le vampire se sent légèrement pédophile à ce souvenir: une créature de presque 40 ans avec un chérubin à l'apparence juvénile... Mais dieu que cet instant était bon: posséder celui qui s'était obstiné à aimer une petite gourde qui ne lui arrivait pas à la cheville. (Qui a parlé de jugement hâtif?)
Autrement, il respecte Neferty mais n'a pas pour elle la même considération et l'admiration qu'il vouait à Sïan, tout simplement peut-être car il la connaît mal. Il nourrit toujours la même rancoeur à l'encontre des humains et plus particulièrement le Cercle du Graal et sa dirigeante. Il a de bonnes relations avec sa famille mais personne à qui se confier, chacun gardant ses soucis pour soi comme dans beaucoup de lignées "nobles".
± Signes particuliers : Une voix enchanteresse qu'il a l'habitude de faire entendre dans un murmure doucereux et suave qui laisse souvent transparaître son esprit malsain et soi-disant dérangé. Plus souvent en proie à des crises d'hystérie, ses cris se font donc plus fréquents qu'auparavant, et il lui en faut parfois peu pour élever le ton.
Il a un tatouage représentant Mélusine dans son dos, la légende prétendant que les Lusignan sont les descendants de cette dame légendaire