Fallen II :: Adhénor
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 Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]

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2 participants
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Laïaga

Laïaga


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MessageSujet: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeVen 20 Oct - 0:17

Bien alors il semblerait que le délai soit limité pour poster sa fiche perso.
je m'excuse que ce soit long, mais j'ai aps énormément de temps en ce moment, et l'histoire est assez longue.
J'espére que ce que je vais poster la suffira a vous convaincre que j'ai pas oublié ce fofo...



I. Renseignements généraux
± Nom : Sin’Saïan
± Prénom : Laïaga
± Surnom : /
± Âge : 39 ans
± Race : hybride Hll/humain
± Clan : Paradise Lost
[±] Rang souhaité : Marche-Mort

II. Descriptions
± Description physique : Laïaga est un jeune homme, ou qui semble tel. Il est grand, un peu plus de un mètre quatre-vingt pour quatre-vingt kilos environ. Il a les yeux vairons, celui de droite est parme, celui de gauche est bleu turquoise. Ses deux yeux sont uniformes, il n’a pas de blanc dans les yeux ni de pupille, celle-ci étant plus ou moins située par une zone plus foncée. Il a le teint halé, avec des cheveux gris qui s’éclaircissent selon la luminosité. Il a d’épais sourcils lui donnant un air sévère, une bouche fine et pincée qui ne sourit que fort rarement. Il a une musculature assez développée, plus que la moyenne des humains, moins cependant que les Hll.
Il se vêtit généralement de noir, appréciant la discrétion, les regards qui glissent sur lui sans s‘arrêter. Il ne se sépare jamais d’un manteau de cuir noir couvert de signes dont Laïaga ne connaît pas la signification. Cependant il s’en contrefiche, il s’agit là du peu de choses qu’il lui reste de sa mère, aussi il le prend sans vraiment poser de questions. Il affectionne les chemises légères, suffisamment larges pour ne pas être gênantes. En fait, tout lui convient tant que c’est ample et un tant soit peu confortable. Il porte de nombreuses bagues, certaines venant des Hll, la plupart étant de la pacotille humaine. Une cependant lui tient particulièrement a cœur. Il s’agit d’un anneau d’argent assez large et plat, strié de veinures emplies de jais.
± Description caractérielle : Laïaga a toujours vécu relativement seul, ou tout du moins a part, comme un pariah. Ainsi il n’a jamais réellement noué de relation avec qui que ce soit, excepté des relations intéressées visant à lui apporter quelque chose. Il est froid et distant par nature, hypocrite aussi. Ainsi il peut passer pour un homme chaleureux et bon vivant si l’envie lui en prend, bien qu’elle ne lui en prenne que fort rarement. Il est cependant idéaliste, il croit en des causes qui le dépassent, mais est prêt à donner tout ce qu’il a, et bien plus encore, si cela peut servir ses idéaux. Il est profondément convaincu que les humains sont un maux, et se méprise lui-même d’être descendant de l’un d’entre eux. Lui pense qu’il faut les renvoyer chez eux, sur terre, pour qu’ils y restent, pour toujours. Il se méprise, mais a conscience de l’avatange donné par sa condition d’hybride. De plus, il a son honneur, et ne supporte pas qu’il soit entaché. Sa vision de l’honneur, cependant, diffère de celle qu’ont la plupart des hommes, plus proches peut-être de celle des Hll qu’il admire tant. Ainsi tuer hommes femmes et enfants ne lui fait ni chaud ni froid, attaquer un adversaire par derrière ou tandis qu’il est a terre ne le gène aucunement. Cependant il refuse de faire passer la violence avant tout, prônant autant que possible les négociations.

III. Dans la vie courante
± Style de combat : Il ne perd pas de temps, donnant la mort le plus vite possible, sans se soucier de la douleur de son adversaire, de l’honneur, ou de toute autre considération secondaire. Il utilise une technique de combat rapide, basée sur la vitesse et la frappe a des points sensibles. Il se sert généralement de ses griffes comme arme au contact, et préfère celles-ci aux armes a feu. Il maîtrise également, et avec art, toutes sortes d’armes blanches, avec une prédilection pour les sabres et toute lame courbe. Il a cependant appris à maîtriser les armes a feu, bien qu’il ne soit qu’un tireur assez moyen.
Dans le doute, au cas où il devrait cacher a nature de semi-Hll, il porte en permanence une longue dague dans sa manche droite.
± Relations : Laïaga est taciturne, solitaire et froid. Il ne se lie pas facilement, préférant rester seul, ne compter que sur lui-même. Ainsi il y a peu de chances que ce qu’il entame n’échoue, et si jamais cela arrive, il ne peut s’en prendre qu’a lui-même, ce qui à son sens est déjà mieux.
De plus, en temps qu’hybride, il n’a aucune relation. Il a toujours été considéré comme une erreur de la nature et rejeté par les humains et par les Hll.
Ainsi il n’a aucun véritable ami, personne avec qui il ne soit proche, étant donné qu’il a – presque – toujours été fuit. Il n’a plus de famille non plus, décimée du coté maternel et oubliée du coté paternel.
Cependant il a des alliés, les survivants de l’EDEN, les membres du Paradise Lost duquel il fait partie. Ainsi s’il ne les apprécie pas plus que n’importe qui, il les respecte et sait qu’il pourra compter sur eux le cas échéant, comme il est prêt à donner sa vie pour eux si le besoin s’en fait sentir. Pas par bonté d’âme, ni pour être bien vu, simplement parce que sa vie n’a pas grand intérêt et qu’il est prêt à l’abandonner si sa mort se révèle plus utile…
± Signes particuliers : Il n’a que deux griffes a chaque main.
Ses yeux vairons.

IV. En plus
± Créature suivie : A voir plus tard…
± Caractéristiques héritées des humains et Hlls : De sa mère Hll, il tire une force hors du commun et une grande agilité, qui le mettent au dessus des autres humains. Cependant il reste en dessous des Zéphonims.
Comme les Hlls, il ne vieillit ni physiquement ni mentalement, gardant l’apparence qu’il avait peu après ses vingt ans. En revanche, il a l’espérance de vie des humains.
Il a des griffes, ces lames d’os qui lui sortent des mains. Cependant, celle du milieu, qui est généralement atrophiée chez les Hlls, est chez lui inexistante : il n’a que deux griffes. De plous, comme pour les Hlls, il a les bras fragiles.
Il garde des Hlls des sens légèrement plus développées que ceux des humains, enfin seulement la vue et l’ouïe, ses autres sens n’ayant pas reçu ce petit « plus ».
Comme les Hlls, il ne peut pas nager, pas vraiment par incapacité mais par réflexe : il a une peur chronique de l’eau.
Des humains il garde la morphologie, en tout point points identiques, au niveau physique. Il a aussi des hommes l’esprit, plus posé et plus réfléchi que celui des Hlls.
Il a l’agilité des mains des hommes, lui permettant de tenir une arme ou n’importe quoi aussi bien que n’importe quel homme.
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 0:51

Je vous prie d'excuser le temps particuliérement long qu'il m'a fallu pour écrire la bio de mon perso.
Enfin la voici! xD^^

± Histoire : En l’an 2147, une Hll marchait dans les rues de Leidenstal. Elle avait le regard flamboyant, brûlant de haine et de violence contenue, fiévreux. Elle marchait sans défaillir, vers une destination que personne ne connaissait si ce n’est elle. Elle avait des larmes dans les yeux, pas des larmes dues à la tristesse comme les humains en pleurent si souvent, mais des larmes de rage. Des larmes qui coulaient sur ses joues sales en traçant des sillons dans la crasse, laissant leur marque sur le beau visage de la Hll. Elle a le bras droit qui pend lamentablement, désarticulé et inutile. Ses griffes étaient arrachées, du sang coulait sur le sol à mesure qu’elle marchait. Un bout d’os était resté accroché à sa main comme un vestige de ces lames de plus de un demi-mètre qui n’étaient plus que de la poussière blanchâtre sur le sol d’un entrepôt. La Hll se nommait Lynéa Sin’Saïan, fille d’Erwan Sin’Saïan et de Raïna Elda. Lynéa cessa de pleurer, elle avait pleuré toutes les larmes de son corps. Elle pleurait à cause des humains, de son impuissance. Le regard dans le vague, elle ferma les yeux et ne put s’empêcher de se remémorer la scène, une horrible fois de plus…


Il faisait nuit. Les humains pour la plupart ont une telle habitude d’attaquer de nuit pour être invisibles, qu’ils n’ont pas compris que cela ne servait à rien face a un Hll. Lynéa marchait tranquillement dans une ruelle déserte et sombre, qui ne devait voir que rarement les rayons du soleil. Elle était couverte de sang, mais ce n’était pas le sien. C’était celui des Tueurs, des imbéciles qui l’avaient attaquée sans raison, et en avaient payé de leur vie. Là elle se rendait au quartier général de l’ADH, l’Association de Destruction Humaine, obscur groupe constitué uniquement, ou presque, de créatures, et duquel les humains étaient chassés. Un groupe violent et guerrier qui correspondait parfaitement au tempérament de feu de la Hll. Cependant, parfaitement sure d’elle, elle s’était laissé piéger. Dans cette ruelle sombre, les Tueurs s’étaient vengés. Elle en avait vue deux sauter des toits et atterrir devant elle. Se retournant d’instinct, elle en avait vu trois autres derrière elle. C’eut été de banals humains, elle n’en aurait pas eu peur, mais c’était des Tueurs, surentraînés et, pour deux d’entre eux elle le savait, génétiquement modifiés. Bref, des adversaires redoutables. Fatigué par son précédent combat, elle avait préféré éviter celui-ci. Les humains avaient ricanés, sur de leur victoire, comme chaque fois. Les lames de la Hll étaient sorties, et elle avait couru vers le groupe de deux Tueurs. Un coup de feu avait retentit, un autre, et plusieurs encore. Elle évitait agilement les balles, faisant de son mieux pour ne pas être traversée par les projectiles des humains. Elle n’avait pas réussi cependant, la jambe traversée par une douleur vive. Elle n’avait cependant pas ralenti, frappant le premier Tueur à sa portée, un homme grand et blond, avec le visage pale et les yeux bleus et inexpressifs, comme de la glace. Il s’était dérobé, tournant sur lui-même pour ne plus être sur la trajectoire des griffes. Une épée courte avait fusée de sous son manteau, ainsi que de sous celui de son camarade, tandis que les trois autres humains gardaient Lynéa en joue, sans ouvrir le feu. Le deuxième bras de la Hll était passé en dessous le premier et avait manqué arracher une main au second humain, lui laissant une entaille profonde. Il avait crié et changé son arme de main. S’appuyant sur une seule jambe, Lynéa avait poussé son avantage, et l’avait embroché. Mais le premier Tueur avait profité de son occupation pour frapper, lui transperçant les cotes. Lynéa avait feulé, comme un fauve blessé. Déjà les trois humains restés en arrière arrivaient au pas de course. Elle avait bondi malgré la douleur, en décapitant un qui était trop surpris pour réagir. Le second para avec une arme à l’allure étrange. Elle avait tournoyé et frappé son premier agresseur, avec tellement de force qu’elle avait scié en deux son arme, puis son bras, et pour finir son torse. Elle commençait à penser qu’elle allait s’en sortir quand une brûlure affreuse, intenable, lui avait transpercé le bras droit. Un trou sanglant s’ouvrait de part et d’autre de son membre. Elle avait criée comme une damnée, un cri animal, rauque et long, qui avait résonné pendant un moment dans les rues de la ville. Mais son cri avait été coupé, quand elle avait été assommée par un des Tueurs.
Elle s’était réveillée dans un entrepôt désaffecté se trouvant en périphérie de Leidenstal. Des rayons de soleil entraient par une fenêtre brisée, éclairant la scène, faiblement. Plusieurs heures avaient donc passées, l’aube était arrivée. Devant Lynéa les deux Tueurs attendaient en aiguisant leurs armes. Elle était un membre de l’ADH, et de ce fait avait certainement des informations importantes à révéler. Et puis, autrement, torturer une créature ne fait de mal a personne, surtout pas aux Tueurs. Ils s’étaient levés quand ils l’avaient vu ouvrir les yeux. Elle, elle avait crié, feulé, s’était débattu. Mais elle était solidement attachée, et aucun Hll n’était venu à son aide malgré son appel. Elle avait été étendue sur une table, liée et entravée. On avait commencé par lui arracher ses griffes. L’un des Tueurs, un petit homme aux cheveux noirs corbeaux avec des yeux enfoncés dans le crâne, avait appuyé sur son bras, a un endroit précis, un peu au dessous du coude, et les lames étaient sorties, traversant la peau fine de la jeune Hll. Elle avait serré les points, tentant de les rétracter, mais rien n’y avait fait. Avec des gants de cuir renforcés de fer, l’homme lui avait arraché les griffes, l’une après l’autre. La souffrance était intolérable, arrachant des cris à Lynéa, malgré elle. Son bras gauche et ensanglanté avait été laissé, les lames d’os arrachées, et on s’était attaqué au droit. Lynéa était déjà blessée, la souffrance était encore pire. On lui arrache les griffes de la même manière, et on les jeta à terre. Tous les nerfs de ses avant-bras arrachés, elle ne pouvait plus les bouger. Elle avait été torturée ainsi pendant plusieurs heures avant que les geôliers ne daignent lui poser une question. On lui posait des questions sur l’ADH, l’identité de ses membres, la localisation de leur QG…Elle était bien en peine de répondre, plus capable d’articuler deux mots, et même si elle l’avait pu, elle n’aurait rien dit. Las de ce petit jeu, les Tueurs l’avaient violés a tour de rôle, l’humiliant pour le restant de ses jours, lui apposant une marque indélébile dont elle ne se séparerait jamais. Affaiblie, a moitié morte même, ils l’avaient relâchée dans les rues de la ville. Et elle avait marché.


Elle rouvrit les yeux et serra les dents. La perversité des hommes la mettait en rage, plus que jamais, mais pour l’instant elle ne pouvait rien faire. Elle savait qu’elle aurait un enfant des Tueurs, elle n’y couperait pas, ils ne l’auraient pas relâchée autrement. Elle pensa d’abord a lui ôter la vie avant qu’il ne vienne au monde, mais après réflexion elle prit la décision de le laisser vivre. En effet, il était de son sang, tout autant que de celui des hommes, et n’avait rien fait pour mériter la mort. Si les Hll ne craignaient pas la mort, la donner injustement aux leurs ne les emballait guère. Et puis, les hybrides, fils des siens et des hommes, étaient réputés puissants. Suffisamment pour la venger ? Elle y veillerait. Dans une rue peu passante, un mendiant faisait la manche. Elle avait besoin d’un exutoire. De se défouler sur cette race méprisable…Quand elle passa devant lui, le pauvre homme n’ouvrit pas même la bouche, trop impressionné par cette femme couverte de sang qu’il ne savait pas être une Hll, mais dont il pouvait sentir l’aura de puissance…inhumaine. Cependant il aurait mieux valu pour lui s’enfuir a toute jambe. Lynéa se pencha, vive comme l’éclair. L’homme eut tout juste le temps de lever une main devant son visage. Mais c’est sa gorge qui fut visée. Les dents de la Hll lui ouvrirent la carotide, le sang du mendiant et celui de la femme se mêlèrent a même le sol.
*Cette raclure ne méritait guère mieux, pensa-t-elle. Si j’avais eu mes bras il aurait souffert un peu plus…*
Elle aimait cependant beaucoup cette manière de tuer, qui ne manquait jamais d’impressionner ces humains superstitieux, leur rappelant cette légende stupide sur des être immortels vivant la nuit et se nourrissant de sang. Comment les appelaient-ils déjà ? Des…vampires ! Voila ! Malgré l’affreuse douleur qui continuait de la tirailler, elle esquissa un sourire, un sourie sadique, dégoulinant de sang, un sourire de meurtrière. La jeune Hll arriva a destination, le QG de l’ADH. Elle savait qu’ici elle pourrait être – presque – tranquille, le temps de récupérer. Il lui apparut cependant qu’elle n’était plus une Hll, ou du moins que les siens ne la traitaient plus comme telle. Les siens ? Ils l’avaient reniée. Qu’avait-elle de plus que les humains, en fait, maintenant ? Elle était mutilée, sans armes, et portait leur engeance en elle. Quoi qu’il en soit, on la laissa se réfugier à l’ADH, sans jamais vraiment la chasser, bien que nombre de ses pairs ne demandaient pas mieux. Dans l’ombre et la disgrâce, elle donna naissance à son fils.
« Tu seras Laïaga, et tu me vengeras de ces hommes. Tu auras mes forces et les leurs. Cela personne d’autre que toi n’aurait pu s’en vanter. Laïaga Sin’Saïan. Tu marcheras avec la mort, et ils te craindront tout au long de ta vie. C’est tout ce que je peux espérer, les voir frémir à ton nom. »


Dernière édition par le Mar 31 Oct - 12:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 0:53

Ainsi furent les premières paroles que Laïaga entendit. Il ne s’en souvient plus, cela remonte à trente-neuf ans. Mais toute sa vie elle lui a dit qu’il marcherait avec la mort, si bien qu’il a fini par être appelé Marche-Mort. Un surnom sombre, sans équivoques, lourd de promesses. Dés qu’il a pu se battre, sa mère lui a enseigné cet art si subtil. Bien que mutilée, elle restait une grande guerrière. Et Laïaga devint vite fort doué dans ce domaine. Sans même se servir de ses griffes il réussit à se défaire de plusieurs Hll, plus jeunes que lui cependant, mais les faits étaient là. Ces actes lui apportèrent le respect des siens. Son aptitude à tirer avec des armes à feu lui apporta presque de la crainte de la part des Hll. Dans son dos on murmurait.
« La puissance des Hlls et la dextérité des humains ? Qui est donc cet enfant ? »
Rapidement plus personne n’ignora son histoire, qui n’émut pas plus que ça les Hlls, être au cœur dur. Cependant on lui concéda qu’il se débrouillait bien dans le combat au contact, et celui-ci lui fut enseigné par Les Zéphonims. Notamment un vieil Hll nommé Gilded. Gilded Araäca, il n’était pas un guerrier d’exception, et il était vieux. Mais la vieillesse chez les siens ne change guère les gens. Il était dur, cruel, exigeant, mais il était un bon professeur. Il se fit un devoir de rendre cet hybride aussi puissant que n’importe lequel d’entre eux. Laïaga savait user de ses griffes, et il le faisait bien. Il n’arrivait guère à vaincre les adultes de sa race maternelle, mais les humains qu’il combattaient ne faisaient jamais long feu. Il apprit aussi, et c’est ce qui fit de lui un être particulièrement différent des Hlls, le maniement des armes blanches. Et en ça il excella, meilleur que n’importe qui parmi les siens. Aucun d’enter eux ne savait se battre. Pour cela il fréquentait des humains, provoquant certains d’entre eux, laissant simplement d’autres passer à l’attaque, se retrouvant a chaque fois devant des guerriers de plus en plus émérites.
Mais laissons là son apprentissage des armes, qui continua envers et contre tout, et qui continue encore, car aucun maître d’armes, aussi puissant soit-il, ne peut se targuer d’être parfait. Il devait avoir quinze ans quand débuta sa vie, réellement. Car quinze années passées à s’entraîner, c’est comme un prologue, ce n’est pas inutile, mais ça n’est pas l’histoire en elle même. Ça plante juste le contexte. Les rues de Leidenstal défilaient sou les pieds de deux silhouettes vêtues de noir, l’une était grande et solidement bâtie, enveloppée d’une cape de cuir noir et rêche ; qui semblait bien inconfortable, mai tout autant discrète. La deuxième, légèrement plus petite, avançait d’un pas déterminé, enveloppée elle dans un manteau noir, aussi de cuir, mais plus épais et d’aspect plus confortable, couvert de signes en Hll que plus personne ne comprenaient. La grande silhouette était celle de Laïaga, et à la pale lueur de la lune, ses yeux vairons ressortaient comme des pierres précieuses, immanquables. La seconde, celle de sa mère, marchait à ses cotés. Elle jubilait. Aujourd’hui ces humains, ces pitoyables humains allaient payer le pris de leur crime. Ils avaient réussi à retrouver les deux humains qui avaient enfanté Laïaga. Le jeune homme était tout à fait au courant de la situation, mais ne s’en offusquait pas. Il n’accordait aucune espèce d’importance à son ’’père’’…Ils les suivaient depuis le matin, attendant d’attaque a la faveur de la nuit. Les deux Tueurs se trouvaient alors dans une ruelle, semblable à la ruelle du guet-apens survenu quinze ans plus tôt. Mais cette fois tout était différent. Les rôles étaient inversés. L’un à droite, l’autre à gauche, Laïaga et sa mère se postèrent chacun d’un coté de la ruelle, attendant que ces humains fussent bien placés. Il y avait un autre Tueur avec eux, ils étaient trois. D’un accord commun, Laïaga et l’Hll sautèrent sur les trois Tueurs. Et il faut croire qu’ils avaient été repérés, ou qu’il y avait des traîtres au sein de l’ADH, en tout cas au moment où ils touchaient le sol, de l’ombre sortirent des Tueurs. Une dizaine, plus les trois déjà présents. Les deux qui avaient violé Lynéa ricanèrent en lorgnant la femme.
« Ça faisait longtemps. Tu te souviens encore de nous ? On n’a pas du t’en donner assez, non ? C’est not’ gamin avec toi ? Il a bien grandi le bougre. On regarde ce qu’il vaut ? »
L’Hll poussa un feulement, plus animal qu’humain, un cri de rage, un cri de guerre. Elle allait tuer. Elle voulait tuer, sauvagement, brutalement, faire souffrir. Son fils, plus posé, fit glisser le sabre qu’il portait dans le dos de son fourreau et se mit en position de combat, tenant l’arme de la main gauche – il était ambidextre – sans laisser ses griffes sortir. Les humains pensaient certainement qu’il n’en avait pas. C’était un avantage à prendre. Il leur fit un petit sourire sans laisser sa mère répondre.
« Messieurs nous sommes venus prendre vos vies. Que vous soyiez trois ou treize ne change rien. Vous avez engendré Marche-Mort, il va vous falloir assumer.
-Bande de fumiers ça ne sera pas aussi simple cette fois…
-Tu as perdu une fois, femme, cette fois encore tu perdras, et tu ne t’en tireras pas à aussi bon compte que la dernière fois. On va te… »
L’homme ne finit jamais sa phrase. Il avait été pris par surprise. Le kunaï qui dépassait de sa gorge sanguinolent, petite tache dorée sur le fond pale de la peau, en témoignait. Plus aucune parole de fut échangée. Trois autres kunaïs fusèrent avant que Laïaga ne fût contraint de se battre au contact. Son arme para un coup d’épée, puis un autre et un autre encore. Le jeune homme tournoyait, virevoltait, sentait les chocs sur sa lame qui se répercutaient le long de son bras. Il se disait que sa mère n’avait aucune chance. Pourtant, étonnamment détaché, il ne voyait cela que comme une information intéressante, et le classait dans un coin de son esprit. De la main droite il tira une arme, un 9mm semi-automatique. Les Tueurs n’avaient sortis que des épées et autres armes blanches, aussi furent-ils assez surpris d’entendre les coups de feu résonner. Surtout venant d’une arme tenue par un fils de Hll, ces êtres réputés pour pouvoir tout juste tenir une chope de bière sans la renverser. Sur les six coups qui fusèrent, trois manquèrent leur cible, un traversa un coup, prenant une vie, quant aux deux derniers, ils brisèrent la lame d’un des hommes, et transpercèrent son épaule. Le sabre de Laïaga l’acheva sans cérémonie. Parant un coup, il tenta d’abattre un autre homme, mais celui-ci s’esquiva. Dans son dos il sentit une brûlure, vive mais fugace, qui le traversa comme un éclair. La lame avait manqué le tuer, mais lui ne manqua pas sa riposte, tranchant la main qui tenait la dite lame, faisant éclater le crâne de l’homme de deux balles. Il entendit un cri, féminin, de sa mère certainement. Un adversaire s’approcha trop près de lui, insouciant…stupide. Les lames d’os sortirent de sa main droite, transperçant le ventre de l’homme de part en part, qui tomba a terre dans un bruit mat. On recula vivement, impressionné et étonné. Il ne perdit cependant pas de temps, ouvrant la gorge d’un autre homme, en lacérant un autre. ’’Pas de quartiers’’, avait dit sa mère. Un troisième para, les lames d’os laissèrent de profondes entailles dans sa lame. Il dut dévier celle-ci, pour parer le coup de sabre. Au dernier moment le jeune homme laissa celui-ci tomber à terre, faisant sortir les lames de sa main gauche, il prit l’homme en ciseaux, et lui ouvrit le torse. Encore la douleur, entre ses cotes, mais sans importance : il est déchaîné, ouragan de puissance contenu. Un nouveau ventre s’ouvrit, des entrailles coulèrent à terre. Il vit sa mère au travers de la mêlée, entourée, deux cadavres à ses pieds. A nouveau un de ses bras était inutilisable, le droit, une lame brisée enfoncée dans l’épaule. Un nouveau coup de feu partit, forçant le Tueur qui allait abattre la Hll à reculer. Il finit littéralement tranché en deux par le jeune homme tandis que dans son cou Laïaga sentait une fois de plus la morsure de l’acier. Il se retourna, para un coup, un autre, encore un, une lame s’enfonça jusqu'à la garde dans son bras. Il hurla de douleur, tranchant la main de l’importun, puis son cou. Il jeta un œil à sa mère, allongée sur un des Tueurs, ses dents plantées dans la gorge de l’homme. De son bras rescapé Laïaga porta un coup d’estoc. Le Tueur fit un bond en arrière et planta sa lame dans le dos de Lynéa. Il savait que de toute façon il n’avait aucune chance face à ses deux adversaires, il préférait en emporter au moins un dans la mort. En effet avant qu’il n’ait retiré son arme sa tête roulait aux pieds de Laïaga, qui se pencha sur sa génitrice, la retournant sur le dos.
Le sang sombre s’échappait à gros bouillons de la plaie béante de la Hll. Elle ouvrit grands ses yeux, magnifiques, bleu turquoise, ils brillaient alors qu’elle était aux portes de la mort. Elle crachota du sang, maculant son torse.
« Laïaga, mon fils, merci ! Maintenant ils sont morts, et enfin je peux mourir en sachant que je les aurais fait souffrir un peu, même au travers de toi. »
Le jeune hybride ne dit rien. De toute façon il n’y avait rien à faire, il n’avait qu’à regarder sa mère mourir. De toute façon elle n’avait pas peur de mourir, comme tous les Hlls. Jamais il n’avait compris cette manière de voire les choses, lui qui malgré une vie sans envergure, s’accrochait à la vie comme un noyé à une bouée !
« Je suis contente. J’avais peur que tu ne sois un humain, une honte. Mais tu es un Hll, un vrai, mon fils. Promets-moi…jamais n’aide un humain… »
Laïaga était resté silencieux un moment. Il ne savait quoi répondre, à cette supplique insensée. Pourtant sa mère tait tout à fait lucide, ce n’était pas le délire d’une mourante.
« Je ne peux pas te promettre ça. Il y a des humains bons, comme des Hlls qui méritent la mort. Ce que tu me demandes est au dessus de mes forces, et je m’en excuse, mais…c’est comme ça… »
Une larme coula sur la joue de l’humain, laissant un sillon plus clair dans la crasse et la sueur. Le combat fini, l’excitation retombée, le danger parti, il prenait conscience, conscience de toutes les vies qu’il venait de prendre. Et malgré tus les crimes dont il savait ses victimes être les hauteurs, il ne pouvait s’en empêcher : ce carnage gratuit l’écoeurait. La larme glissa le long de l’os de sa mâchoire jusqu'à son menton, ou elle resta suspendue un instant avant de plonger vers le corps ensanglanté de Lynéa.
« C’est vrai, les humains…et leur compassion, stupide ! Tu ne seras jamais un grand guerrier, mais je suis quand même fier de toi. Tout ce que j’ai à te donner, c’est le manteau que je porte, prend le, et fais ta viens chez les humains où chez les créatures, comme tu veux, de toute façon je sais que sauras faire ce qui doit être…Laïaga Sin’Saïan… »
Sur ces paroles – sans doute les plus chaleureuses qu’elle ait prononcées de sa vie à l’égard de sa progéniture – Lynéa l’Hll s’éteint, pour de bon, à jamais, un petit sourie énigmatique sur les lèvres. Laïaga la regarda un instant, indécis, une autre larme roula sur sa joue et il prit le manteau de cuir épais et solide de sa mère. Il l’enfila, et jeta sa cape à terre, ferma les yeux de sa mère et s’en alla à grandes enjambées, une résolution en tête : il ne voulait plus de carnage ! Au passage il ne put s’empêcher de remarquer les yeux d’un des Tueurs, violets.
*Et voilà mon père, pense-t-il avec amertume.*
Il ne se retourna pas en sortant de la petite rue. Du sang maculait son visage et ses mains, mais il rentra ces dernières dans ses manches et remmena la capuche de son manteau. Ainsi il était presque invisible, ombre noire se déplaçant dans la rue, ignorée de tous. Il entra dans un bar miteux, et dans le bar trouva un évier où il se lava de son mieux, sans être autrement dérangé par la curiosité générale. Aucune larme ne coula cette fois de ses yeux, qu’il savait secs. A partir d’aujourd’hui et pour – certainement – toute sa vie. Il passa la nuit sur un banc, sans même dormir, pensant à ce qu’il ferait. Contrairement à ce à quoi il s’attendait, cette journée l’avait presque traumatisé. Et il ne savait pas ce qu’il deviendrait. Il ne pouvait plus retourner à l’ADH.


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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 0:53

Le lendemain quand une aube grise se leva sur Leidenstal, il se dit que c’était assez dégradant pour lui de se retrouver à coucher sur un banc. De plus sa décision était prise. Le carnage de la veille lui avait amplement suffit, et sa décision avait mûri pendant toute une nuit de réflexion : il rejoindrait l’EDEN. En effet il était d’accord avec les principes de ce clan : les humains étaient des parasites, des créatures viles et inutiles, qui ne semblaient être arrivées en ce monde que pour répandre le mal. Il ne croyait bien entendu pas que les meurtres, les violes, les carnages dans le genre de celui qu’il venait de réaliser, étaient absents de ce monde. Mais les humains les multipliaient, les provoquaient, les généralisaient. Et les humains étaient maintenant bien implantés. Eradiquer une race est un acte compliqué, voir impossible. Il y a toujours des survivants qui s’accrochant à la vie. Ainsi la meilleure chose à faire était de renvoyer les humains d’où ils venaient, et pour réaliser cela il comptait bien s’adjoindre l’aide du clan le plus approprié. Il se renseigna donc, au près des créatures comme auprès des humains. Cependant se faire accepter dans ce clan ne lui fut pas facile. Il n’était ni humain, ni Hll. Il était entre les deux, et quand il le disait l’on avait tendance à ne guère vouloir de lui. Quand il ne le disait pas, on le découvrait, et le résultat était tout aussi déplorable, sinon pire.
Sa chance lui fut donnée près de deux ans plus tard. Entre temps il avait survécu tant bien que mal, comme un banal humain, se rabaissant parfois, se battant souvent, mais sans jamais désespérer. Il était entêté, et il en faudrait bien plus que deux ans de recherches et de tentatives infructueuses pour le décourager d’entrer dans l’EDEN.
Il avait rencontré un homme, un grand homme blond qui se disait assez bien placé dans l’EDEN, qui se disait capable de l’intégrer dans le fameux clan tant convoité. Laïaga devait avoir environ dix-sept printemps, et il était toujours aussi déterminé qu’au lendemain de la perte de sa mère. L’homme avait commencé de lui parler de ses ’’relations’’, et Laïaga l’écoutait avec attention. Lui était déjà au courant de son passé et de sa nature d’hybride, pourtant cela ne semblait pas le rebuter outre mesure, ce qui rassurait un peu le jeune homme. Attablés autour d’un café, ils discutaient, faisant leur possible pour rester discrets. Il ne serait à rien de crier ses sujets de conversation sur les toits. Les deux hommes ne parlèrent pas longtemps. Le blond, qui se nommait Emil, était catégorique : il ne pouvait se permettre de faire rentrer n’importe qui dans l’EDEN sur simple demande. Cependant Laïaga insistait, sûr de lui, fouillant dans ses souvenirs et mettant en avant toutes ses qualités. Emil finit par lui concéder qu’il pourrait être utile. L’hybride acquiesça, sentant qu’il était sur la bonne voie. Ils prirent la direction d’un parc dans les environs. Il faisait sombre, quelques gouttes de pluie tombaient et l’atmosphère était lourde, mais les deux hommes n’aimaient pas l’inaction. Etrangement le parc était désert. Emil était détendu, serein et souriant. Il riait presque ouvertement, ce qui intrigua l’hybride. Mais il n’en fit rien paraître, désirant se rendre compte par lui-même des motivations de l’humain. Il portait toujours un sabre, le même que celui de deux ans plus tôt, ainsi qu’un pistolet 9mm. Une voie grave retentit dans le parc, menaçante, et soudain Laïaga comprit pourquoi il n’y avait personne, en même temps qu’il comprenait pourquoi Emil riait.
« Il parait qu’un hybride pense qu’il va tous nous renvoyer chez nous, hein ?
-Il me semble qu’il a dit qu’il avait abattu…combien déjà ? Au moins une bonne dizaine de Tueurs… »
De derrière les arbres, de tous les coins d’ombres, des hommes sortaient. Ils n’avaient rien à voir avec les Tueurs de la dernière fois. Ils étaient moins organisés, ils faisaient plus gang de rue qu’association de guerriers surentraînés. De plus, ils étaient moins nombreux, tout jute dix. Enfin onze, avec Emil, mais Laïaga ne savait pas s’il prendrait part à la bataille qui se préparait. Car tout le monde semblait prêt à se battre. Sauf le principal concerné, en fait, qui réfléchissait à toute allure, cherchant comment éviter la lutte. Car, il le savait, si lutte il y avait, morts il y aurait aussi. Et ça il ne le voulait pas, ça ne servait à rien. Cependant il ne voulait pas mourir non plus, et entre lui et ses adversaires, le choix état vite fait…
Il jeta un regard circulaire sur tous les hommes attroupés autour de lui. En fait, il reconnut même quelques Hll, à leur apparence. Mais il pouvait y en avoir plus, certains ressemblaient aux humains comme deux gouttes d’eau. Il se redresse de toute sa taille, et fit tomber son manteau à terre d’un geste sec du buste. L’hybride tira son sabre de la main gauche, et serra le poing droit. Ses adversaires frémirent, sans reculer pour autant. Deux d’entre eux firent jaillir de leurs mains des griffes acérées, plus longues que celles de Laïaga. Les huit autres hommes tirèrent des épées, des battes de baseball ou d’autres armes contondantes. Deux avaient des armes, un 357 magnum semi-automatique pour l’un, un beretta 9mm pour l’autre. Le jeune braqua son regard sur eux, et les Hlls. Ils seraient les seuls adversaires vraiment redoutables. Un par un il les aurait refoulés sans trop de problèmes, mais tous ensemble ils posaient problème. De plus, le jeune homme n’abandonnait pas l’idée d’éviter l’emploi de la force.
« Je me permets de vous demander pourquoi vous tenez tant à attenter à ma vie…
-T’es une saloperie d’hybride, c’est tout. T’es une erreur de la nature, et nous on aime pas les gars comme toi.
-Ouai, on va t’faire la peau, enchaîna un second à la peau pale et a la carrure impressionnante.
-Et vous travaillez pour qui ? »
Là ils avaient marqué un temps d’arrêt, certes très court, mais perceptible, se consultant du regard comme s’ils n’en étaient pas sur. Emil fit un signe négatif de la tête, si imperceptible que l’hybride ne put le capter. Un Hll blond aux yeux bleus répondit finalement d’une voie traînante :
« On est…on travaille pour l’Hinra. Mais de toute façons ça ne change rien. Au final tu dois mourir, et peu importe de la main de qui cela se fera.
-J’ai vaincu treize Tueurs tous en même temps. J’ai passé ma vie à me battre. Je suis fil d’une Hll et d’un humain. Vous, vous pensez pouvoir me vaincre ? Mais vous êtes pitoyables ! Les Tueurs avaient le mérite d’être des adversaires qui valaient la peine d’être combattus. Ils étaient cruels, froids, inhumains, mais ils savaient se battre ! Voulez-vous vraiment que je vous tue, ici, en pleine ville, au milieu d’un parc ?! Si nous nous battons maintenant, ayez confiance, je ne ferai pas de quartiers. Je suis Laïaga Sin’Saïan, je suis Marche-Mort, et je vous laisse une chance. Saisissez-la ! La violence ne pourra entraîner que la violence… »
Encore une fois quelques humains avaient reculé, soudain légèrement pales. L’hybride avait dans la voie une froid assurance qui les faisait tressaillir. Il disait qu’il allait les tuer et il le pensait. Huit humains, deux Hlls, face à lui, ils devraient être surs de gagner, pourtant ils ne pouvaient s’empêcher de douter. Un petit jeune qui ne devait pas même avoir vingt ans lâcha son arme – une barre de fer – et s’en alla sans demander son reste. Un autre du même age le regarda anxieusement partir, avant de suivre le même chemin. Laïaga ricana. Ainsi le meilleur moyen de les remmener à la raison était de leur faire peur. Qu’à cela ne tienne, il le ferait.
« Je vous conseille vivement de suivre ces deux jeunes gens. Quoi que vous en disiez sur leur courage, eux au moins survivront. Et il ne sert à rien d’être courageux si vous êtes un courageux mort. Mieux vaut encore être vivant, de toute façon il n’y a personne ici pour vous traiter de couard. Et sauver sa vie quand l’on sait la mort certaine n’a rien d’une action de couard. C’est l’acte d’un être réfléchi et intelligent. Après, à vous de voir, moi je sais déjà ce qui se passera… »
Les hommes semblèrent tenir conciliabule, pesant le pour et le contre. Sans même avoir versé une goutte de sang, Laïaga venait de leur faire perdre deux des leurs. Il y avait là de quoi être inquiet, voir effrayé. Cependant aucun autre ne déserta, et ce fut le Hll blond qui prit la parole :
« Il suffit, nous avons assez écouté. Ces deux gamins étaient des imbéciles. Nous n’avons pas besoin de leur aide…
-Que tu pense, Hll. »
Laïaga serra les points, son arme toujours pointée vers l’homme tenant le beretta. Il en avait assez de tourner autour du pot. Après tout, il avait fait son possible. Il jeta un regard noir à Emil, qui s’était prudemment reculé de quelques mètres. Tout d’un coup Laïaga se détendit. Trois coups partirent, coup sur coup, tandis que l’humain trop surpris pour riposter se jetait en arrière pour éviter les tirs. Il finit par être touche – la troisième balle – et roula à terre, parcouru de spasmes pendant quelques secondes avant d’arrêter définitivement de bouger. Déjà l’autre homme armé tirait, mais il ne put continuer ainsi longtemps, les deux Hlls, en avance sur les humains, prirent Laïaga au contact. Leurs griffes sorties tentèrent de l’égorger, tandis que le jeune home parait de son sabre, faisant jaillir les griffes de son autre main. Virevoltant de son mieux, Laïaga parait les attaques. Les cinq humains restaient prudemment en arrière, laissant œuvrer les Hlls. Le sabre finit par être tranché net, deux estafilades parallèles vinrent se dessiner sur le visage de l’hybride, qui feula comme un fauve, laissant plus ou moins sa nature Hll reprendre le dessus. Reprenant la même idée que face aux Tueurs, il fit jaillir ses griffes juste sous la gorge du Hll qui partit en arrière d’un mouvement vif tandis que la deuxième griffe de l’hybride fusait vers lui. Il para, ripostant de l’autre main mais déjà Laïaga passait sous sa garde. Les griffes de l’hybride manquèrent trancher la main de l’Hll blond. L’autre, un grand brun avec des cheveux soyeux tombants jusqu’entre ses omoplates et un visage efféminé, envoya ses griffes en un ciseau visant à décapiter l’hybride. Celui-ci se fit tomber à terre, et le coup du second Hll ne fit que lui arracher quelques mèches de cheveux. Il rentra les griffes, tirant son arme, visant le Hll à bout portant. Deux coups fusèrent, transperçant la créature au niveau du thorax. Il s’écroula tandis que déjà Laïaga partait en arrière, le Hll blond enchaînant les coups sur son adversaire qui avait bien du mal à parer.
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 0:53

Son arme vide, Laïaga la jeta sur son adversaire qui la trancha nette en deux. Le combat reprit, rapide enchaînement de coups meurtriers qui semblaient trancher jusqu’à l’aire lui-même. Le Hll était plus rapide et plus fort que l’hybride, plus fort aussi. Laïaga avait pour lui sa dextérité, mais sans autre arme que ses griffes cela ne lui servait guère. Il avait aussi sa lucidité, tandis que le Hll semblait enragé. Une estafilade s’ouvrit sur le torse de Laïaga, une autre sur son front, alors qu’il ne réussissait pas à toucher son adversaire. Les lames d’os de ce dernier s’enlacèrent à celles de l’hybride, le mettant à terre. Il se retrouva sur le dos, sans pouvoir se défendre, face au Hl, qui semblait bien décidé à prendre sa vie. Il serra les dents. Derrière lui il entendit Emil pousser un petit soupir, et un rictus se dessina sur la face de l’hybride, congestionnée par la haine qui naissait en lui. Il se redressa sur ses genoux, patientant.
*Viens, viens. Tu es allé trop loin cette fois. Viens chercher la mort, petit Hll. Viens et vois. Et meurs.*
Laïaga baissa la tête, rentrant ses griffes, dans une attitude soumise, dans l’attente du coup final. Le Hll, toujours aveuglé par la rage, s’approcha, se mettant de trois quarts par rapport au jeune homme, et abattit la main droite dans le but évident de lui trancher la tête.
*L’imbécile…*
Laïaga envoya son buste vers l’avant, les lames osseuses le frôlèrent, arrachant la peau de son dos. Posant les mains par terre, il se redressa en faisant un salto, tandis que ses griffes jaillissaient de sa main. Au moment opportun, elles se portèrent vers la gorge du Hll. Celle-ci s’ouvrit, déversant un flot de sang tandis que Laïaga finissait son tour et retombai sur ses pieds. Le sang gicla sur son bras, son épaule et sa joue avant que le cadavre ne tombe lentement à terre. L’hybride eut un petit rire, un rire sans joie, et regarda tour à tour les six humains qui restaient. Pitoyable créatures sans défenses, déjà perdues. Une fraction de secondes après que le corps du Hll ait touché terre, il fit un bond spectaculaire, retombant devant l’homme au 357 magnum. Deux coups partirent, mais aucun ne toucha sa cible. L’homme s’effondra tandis que ses vicaires s’écoulaient à terre. Encore une fois l’hybride ne perdit pas de temps, malgré les nombreuses blessures infligées par les deux Hll, il se retourna vers l’humain le plus proche, armé d’une pitoyable barre en métal. Ses pairs semblaient hésiter à avancer.
*C’est ça, apprenez à me craindre, bande d’assassins.*
L’humain à la barre para un coup, deux coups, la barre fut tranchée en trois parties et Laïaga put lire la terre dans ses yeux quand il le décapita. Il poussa un cri de guerre, se retourna, coup une main tenant une épée, se retourna encore et sentis à peine la douleur du poignard qu’un autre homme venait de planter entre ses cotes. Du coin de l’œil il vit un humain s’enfuir en courant. Un autre n’avait plus qu’une main et se roulait à terre. Le dernier de ses adversaires, celui qui avait planté le poignard, en tenait un autre dans la main gauche. Rugissant comme un animal enragé, tourbillonnant comme un souffle de vent, Laïaga eut rapidement raison de lui. L’homme s’effondra, parcouru de nombreuses blessures sans que l’on puisse savoir laquelle avait été mortelle.
Après cela il se retourna vers l’humain à terre. Le sang coulait à gros bouillons des plaies de l’hybride comme de celles de l’humain. Il lui plaça ses griffes sous la gorge, un filet de sang se mit à dégouliner sur l coup de l’humain soudain calmé. Le regard d’Emil était rivé sur l’hybride, qui se sentait déchiré intérieurement. Il leva les yeux, contempla le champ de cadavre, toussa, crachota du sang et rétracta lentement ses griffes.
« Aujourd’hui tu vis, humain. Un autre que moi t’aurait tué. Rappelle-t-en. »
Il s’effondra en arrière, terrassé, tandis que l’humain partit d’un rire hystérique, malgré la douleur intenable qui le secouait, un rire de malade, qui se perpétua pendant de longues minutes durant tandis que son visage pale comme la mort reprenait peu à peu des couleurs. Emil, penché sur lui, lui bandait son moignon de main et lui administrait de la morphine pour calmer la douleur. L’humain s’endormit sous l’effet d’un somnifère, et Emil se retourna vers l’hybride, un couteau planté entre les cotes, des blessures tout le long du corps, pale, plus mort que vif.
« Marche-Mort…Tu portes bien ton nom, hybride. La rage des Hll coule dans tes veines, mais tu es encore capable de te contenir. C’est bien. Sois le bienvenu parmi nous, Laïaga Sin’Saïan. »
L’hybride toussota, et un rictus à nouveau se dessina sur son visage couvert de sang. Sa voie était pleine de rage, s’il en avait eu la force il aurait étranglé Emil sur le champ.
« Bienvenue parmi nous ? Alors, tout cela n’était qu’un…un test d’admission dans l’EDEN ? Je croyais qu ce clan n’avait pas des desseins de mort.
-Tu…tu es étonnant jeune homme. Comprends bien que nos ne pouvons accepter n’importe qui. Il nous fallait voir tes capacités. Tu as fait montre de tact, d’efficacité au combat, tu as réussi à épargner quatre vies, presque la moitié des assaillants. Les autres tu les as tués, deux Hll, deux hommes armés, c’est bien,, jeune homme, triste mais bien.
-Espèce de fumier ! Une vie n’a donc aucune importance à vos yeux ?
-La tienne en valait bien six autres ! Maintenant tais-toi, avant d’être exsangue. »
L’hybride se tut. Sa voie s’était faite de plus en plus faible, et il sentait bien qu’il n’avait rien de mieux à faire maintenant que de se laisser faire. Emil se pencha au dessus de lui, bandant ses plaies, arrêtant les saignements, lui administrant somnifères et calmant. D’autres personnes arrivaient, l’embarquaient, l’emmenaient. Mais ça il ne pouvait le voir.
Il se réveilla dans une salle aseptisée, plusieurs perfusions dans le corps, vêtu d’une sorte de blouse blanche et légère. Il tata ses cotes, et les nombreuses blessures qu’il avait reçues, ne sentant plus que des cicatrices. Il se leva, arracha les perfusions, produisant tout de suite une sonnette d’alarme qui ne mit que quelques secondes à l’agacer. Il trancha en deux tous les appareillages de la salle, faisant taire la sonnerie, et prit ses effets posés sur une chaise. Une fois habillé il sortit de la salle - une chambre d’hôpital, comprit-il – et marcha de couloir en couloir, rencontrant du personnel pressé. Personne ne fit attention à un jeune homme aux cheveux gris tout de noir vêtu qui se baladait dans les couloirs sans savoir où il allait. Se renseignant auprès des médecins, il finit par trouver le bureau d’Emil. Il se tenait seul, et sans armes, face à l’hybride, qui brûlait de le tuer sur place. Il se retint cependant, s’asseyant dans une confortable chaise de cuir sans attendre d’y être invité.
« Je vois que tu t’es remis, jeune homme. C’est bien. Cela faisait plusieurs jours que tu dormais, je commençais à m’inquiéter pour toi.
-Plusieurs jours ? Combien exactement ?
-Exactement ? Neuf jours et sept heures.
-Pourquoi vous m’avez emmené ici ? Pourquoi vous avez fait tout ça ? Je suis le fils d’un Hll, vous n’aviez pas besoin de me faire tuer tous ces gens pour connaître mon niveau ! »
Au fur et à mesure qu’il parlait son ton était monté, jusqu’à être un cri. Emil ne parut pas plus troublé que ça, et poussa un soupir las, comme exaspéré par tant de lourdeur de la part de son interlocuteur. C’est d’un ton posé qu’il répondit, comme s’il s’agissait là d’une évidence.
« Vous êtes le fils d’un Hll, élevé par des Hlls. Vous auriez tout aussi bien pu être un sauvage dégénéré par le mélange des gênes, ou un Hll comme l’on en rencontre un grand nombre. Là on sait que tu peux te battre comme un Hll et penser comme un humain. Il y a encore des progrès à faire, il t’arrive de te laisser emporter par la rage, mais c’est un bon début.
-Vous me dégoûtez, vous, l’EDEN, vos techniques, j’ai envie de verser votre sang sur ce bureau.
-Mais tu ne le feras pas, car entrer dans l’EDEN est ce que tu souhaites le plus au jour d’aujourd’hui, et si tu me tues, tu seras tué aussi. Dans ton organisme circule un poison violent et subit, dont les effets ne se feront ressentir que dans…oh…cinq ou six heures. Si je n’ai pas ordonné que le contrepoison ne te soit injecté d’ici là, tu es un homme, pardon, un hybride mort. »
Laïaga se leva subitement et fit jaillir ses griffes de la main droite, attrapant l’homme par le col de la gauche, et lui pointa ses griffes sous la gorge, son visage vide d’expression indiquait clairement qu’il était prêt à prendre la vie de cet homme. Il le regarda dans les yeux, puis, à contrecoeur, rétracta ses griffes et se rassit.
« Très bien. Donnez moi l’antidote et faîtes moi entrer dans l’EDEN, comme je le voulais.
-T’administrer l’antidote ? Pourquoi ferais-je ça ? Qui me dit que tu ne me tueras pas tout de suite après ?
-Ma parole devra vous suffire…Je ne souffrirais pas d’être dépendant de vous.
-Je m’en contenterai. »
Il fit venir un garde, qui entra dans la salle, au garde-à-vous, et attendit les instructions. Emil lui ordonna d’aller faire chercher l’antidote en question. Le garde ressortit tandis qu’Emil ouvrait un registre et y inscrivait le nom de Laïaga, puis lui demandait de signer. Il lui tendit ensuite la main, mais l’hybride ne fit pas mine de la serrer. Alors l’homme blond la retira et haussa les épaules.
Emil ouvrit ensuite un tiroir de son bureau, en tirant deux ou trois choses de toute évidence récupérées sur le champ de bataille neuf jours plus tôt.
« Voici, jeune homme, tes ``prises de guerre`` qui te reviennent de droit. »
Laïaga examiné les fameuses prises de guerre. Les deux pistolets, et de quoi les accrocher, quelques barres de fer, battes de baseball, et autres banalités, une paire de gants ne courant que la première phalange et renforcés d’acier aux jointures, et une épée, bizarre. Elle était faite…avec les griffes des Hlls qu’il avait tués ! A coté d’elle se trouvait sa jumelle. Deux épées faites chacune avec les deux lames d’os ‘un Hll. Laïaga les regarda longuement, les soupesa – elles étaient extrêmement légères – et les accrocha au même baudrier que les deux armes à feu. Il fixa ensuite son interlocuteur, et ils restèrent tous deux sans rien dire un moment durant.
« Nous n’avons plus rien à nous dire, humain. J’espère ne plus jamais avoir à vous croiser.
-La réciproque n’est pas vraie, hybride. A une prochaine fois certainement.
-Adieu. »
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 0:54

Laïaga se retourna et sortit, faisant claquer la porte dans son dos. Une fois dans le couloir il ne put retenir un petit sourire. Ça y était, lui, il était membre de l’EDEN, comme il le souhaitait, même si il n’y était pas rentré comme il le voulait. De plus, il était correctement armé maintenant, et ce n’était pas plus mal.
Nombreuses furent les années à passer, sans pour autant se ressembler. Laïaga s’investissait à l’EDEN, de tout son être, mais sans jamais avoir l’impression de changer quelque chose d’important. De petites missions sans réelle importance. Cela dura vingt années, pendant lesquelles il se rendit compte qu’il ne vieillissait pas comme les autres humains. Ceci fut attribué à sa moitié Hll.
Cependant cela finit par prendre fin. C’était en mars 2185. Il faisait froid en ce premier mois de printemps, le ciel était couvert et l’atmosphère lourde. Laïaga se trouvait dans le QG de l’EDEN, un gigantesque bâtiment de plusieurs dizaines d’étages qui s’élevait au dessus de Leidenstal. Il a senti le funeste destin qui se profilait, comme si le futur était le passé. Ce fut comme une décharge, un choc qui le mit à genoux pour quelques secondes. Quand il se releva, chancelant, et chercha à rassembler ses esprits, il prit conscience d’une chose : de où il était – au vingt-cinquième étage – il n’avait aucune chance de sortir avant cette vague de mort prochaine. Cette pensée était à peine formulée dans son esprit que déjà elle se concrétisait. Un bruit de fin du monde se fit entendre, retentissant dans tout le bâtiment, de ses fondations à son point culminant, secouant l’hybride alors âgé de trente-sept ans comme un prunier. Il manqua perdre l’équilibre, mais cette fois-ci resta parfaitement lucide. La prime secousse passée, il se mit à courir, non pas vers la porte mais plutôt vers les fenêtres qui se trouvaient à quelques mètres derrière lui, mû par son instinct plus que par sa raison. Les vitres avaient volé en éclats lors de la première secousse quelques secondes plutôt, et déjà tout l’immeuble se mettait à trembler, mais de façon plus continue et plus sourde, croissante. Les murs et le plafond se fendillaient. Laïaga prit une impulsion, sauta, et se retrouva en l’air, à plus de tente mètres du sol. Il se retourna, et le temps semblait s’arrêter alors qu’il voyait de ses yeux, à quelques mètres de lui, l’immense QG de l’EDEN s’effondrer, tomber en poussière, les murs se disloquant, des bris e verre et de béton tombant sur lui, écorchant sa peau.
*Je vais mourir, pensa-t-il. Après avoir forcé le destin tant de fois, je n’ai plus d’alternative. Et l’EDEN mourra avec moi. Que de tristesse. Au moins j’aurai une mort rapide…*
Il se laissa choir pendant quelques secondes tandis que sa vie défilait devant ses yeux comme un film. Et puis ce film stoppa, ce jour vingt ans plus tôt ou il avait vaincu des adversaires plus puissants et plus nombreux pour arriver à ses fins. Un sourire s’étira sur son visage et il se redressa. Sous lui un bloc de roche plus gros que les autres semblait l’appeler. Il serra les bras et les jambes, prenant d la vitesse, percuta le bloc. Il posa les pieds dessus, et d’une impulsion ralentit sa chute, tout en se dirigeant vers un autre bloque large de deux mètres au moins. Sur celui-ci il se posa à nouveau, comme en apesanteur, et sauta en l’air, ralentissant sa chute de nouveau, répétant l’opération coup sur coup, à quelques fractions de secondes d’intervalles. Quelques secondes plus tard il n’était plus qu’à une dizaine de mètres du sol. S’il continuait comme ça, il ne se tuerait pas en tombant, mais serait écrasé par les débris de l’immeuble, certains étant des étages entiers. Sur un dernier débris il donna une impulsion plus puissante, sauta le plus loin possible, atterrit en roulant à une dizaine de mètres des anciennes bases de l’immeuble. Mais pas de temps à perdre. Il se releva sans attendre, malgré la douleur qu’il sentait poindre en lui. Déjà les débris pleuvaient, et quelques rescapaient fuyaient en désordre. Certains étaient écrasés en route, d’autres réussissaient à s’éloigner. Laïaga décida qu’il serait de ceux-ci. Il slaloma entre les blocs de bétons qui chutaient, roulant de coté, bondissant, frôlant la mort à répétition, et arriva enfin à sortir de la zone dangereuse. Il était dans une ruelle perpendiculaire à la zone de l’attentat, et les immeubles qui la bordaient faisaient obstacle à la plupart des débris. Se collant contre une porte, sous un porche, il soupira. Des blocs continuaient de tomber autour de lui, et au dessus, mais rien d’assez gros pour traverser son porche.
« Et je fais quoi maintenant ? dit-il pour lui-même. »
*L’Eden n’est plus, on doit être une poignée à s’en être tirés indemnes, plus ceux qui étaient en mission quelconque. On n’a plus nulle part où aller, un clan sans QG…*
Sur ces pensées moroses ses jambes cessèrent de le porter. Il se laissa glisser, adossé à une porte condamnée, et ferma les yeux, s’endormant profondément, épuisé.
Il se réveilla au milieu de la nuit. Il faisait frais, il frissonna. Il y eut un temps de battement avant que tout ne lui revienne en mémoire, et par réflexe il se leva d’un bond, avant de se rappeler que ces événements étaient passés de plusieurs heures. Il soupira, tata les deux épées courtes en os de Hll qui ne le quittaient plus depuis longtemps, et partit de la ruelle. Au loin, d’une avenue plus large, il pouvait voir une lueur rougeoyante au milieu de la fumée et de la poussière ambiante. Il soupira. Cependant il n’avait guère le temps de s’apitoyer. Il fouilla dans sa mémoire et trouva le nom et la localisation de certains des membres de l’EDEN absent du QG au moment de l’explosion. Il ne put se rappeler de tout le monde – des centaines de noms – mais certaines personnes qu’il connaissait un peu mieux que les autres lui vinrent à l’esprit. Il s’en alla les retrouver, et via eux réussit à renouer contact avec nombre de survivants. Cela lui prit bien deux années entières, mais cela lui permit d’apprendre que l’EDEN reprenait vie. Sous un autre nom – le Paradise Lost, le paradis perdu – agencé différemment, sans QG, sans lieu de réunion, comme une organisation illégale. Il était obligé de se cacher, mais réintégra quand même les rangs de son ancien clan. Alors âgé de trente-neuf ans, il se promit de ne plus jamais croire en la défaite avec autant de fatalisme qu’il l’avait déjà fait plusieurs fois…
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 2:01

Je lis ta fiche par sauts.

Les deux premières pages comportes deux erreurs, dans ton texte tu as écris hll a la place d'humain quelque part pendant l'agression de la mère.

La seconde est la mise en place du manteau, non il n'y a pas d'artefact magique comme des manteaux qui change de forme ou qui font de la vapeur rouge. Voila, je lirais la suite demain ^^
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Laïaga

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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 12:48

Hll a la place de humain? Je vais regarder et changer si je le trouve...
edit: réctifié

Pour le manteau, je sais que normalement c'est pas dans le théme du forum, mais ce n'est jamais que son seul et unique pouvoir, qui ne m'avantagera jamais en rien, et je trouvais que ca faisait bien pour le contexte.
Enfin si ca te géne vraiment je peux le changer aussi, mais j'aurais bien aimé le garder, ça.
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 15:22

Le gros soucis c'est que dans ce monde les pouvoirs comme ça n'existent pas.

C'est comme si tu disais dans notre monde, Ho j'ai un manteau qui fais-ci/ça, malgré le fait que tu aimerais le garder, ça ne change pas le fait que ce pouvoir ne peux pas exister ^^

Je m'attaque à la suite de ta fiche ^^ J'aime beaucoup comment tu écris
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Laïaga

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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeMar 31 Oct - 16:18

Certes...
Bon ben je vais le changer, cinq minutes...
edit: Voila, a plus le manteau magique

Merci du compliment.
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitimeVen 17 Nov - 18:56

Désolée du temps passé à la lecture de ta fiche.

Très longue histoire, tu as le role que tu avais demandé et tu es validé ^^
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MessageSujet: Re: Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost]   Laïaga Sin'Saïan [Hybride Humain-Hll / Päradise Lost] Icon_minitime

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